On connait tous Arthur et les chevaliers de la Table Ronde, Morgane, l’ensorceleuse ou Merlin, l’enchanteur. Mais Pierre-Marie Beaude nous propose une suite au récit connu : qu’est devenu Lancelot du Lac après avoir quitté sa Bretagne ? On suit donc des personnages déjà connus, comme Calogrenant, sur les routes d’une Europe du XIIIe siècle à la recherche du chevalier de Laomer, triste et solitaire. Car le château de Laomer a été détruit par des hommes du Nord, tuant l’épouse et le jeune fils et faisant de la fille une prisonnière emmenée en Islande.

Il arrive souvent que le second volume d’une trilogie soit très inférieur aux deux autres, parce qu’il n’apporte ni nouveauté suffisante ni conclusion même partielle. Le Hugo obtenu par ce roman témoigne de ce que, tant sur le plan du suivi de l’histoire que sur celui de la qualité, il est réussi. Même si la présentation parallèle des évolutions d’Essun, l’héroïne, et de sa fille Nessun fait un peu procédé convenu.

Très bonne quatrième de couverture pour en dire assez mais pas trop  

Les hasards des discussions Internet font que je découvre ce roman, publié en 1972 par un éditeur trop vite disparu et sous un titre, La planète des poupées, que n’aimait pas l’auteur, en même temps que je discute sur FB du Moineau de Dieu et de sa suite non traduite.