Génération K T1

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La quatrième :

Kassandre, Georges et Mina. Trois jeunes que tout oppose mais aux destins liés. Séparés par leur naissance et leur milieu social, ils ont en commun un ADN unique à l’origine de leurs pouvoirs.

Un ADN qui attise bien des convoitises et va les obliger à fuir pour sauver leur vie. Ka l’aristocrate, Mina la fille de domestique et Georges le fils de personne, ne le savent pas encore mais ils ne sont pas seuls. Ils sont la Génération K.

 

« Une lecture plaisante ».

Si je devais résumer en une seule phrase, c’est celle que je choisirais. Pour être plus explicite par contre, ça va être un peu plus délicat. En effet, même si j’ai passé un bon moment, l’après lecture me laisse un sentiment mitigé. Il y a un « je-ne-sais-quoi » qui m’empêche de classer ce titre dans les incontournables du moment. Le prologue narre la naissance de jumeaux. Dans la continuité du roman, si on découvre facilement qui est le premier (Georges), je n’ai pas réussi à identifier qui pouvait être le second. J’ai patienté jusqu’à la dernière page pour avoir cette réponse, sans l’obtenir. Je pense que c’est ça qui m’a agacé. Ce tome étant le premier d’une trilogie, la réponse se trouvera sans aucun doute dans les suivants.

Commencer cette histoire, cela implique de la lire jusqu’au bout. Il y a une addiction qui s’installe rapidement. L’auteure sait tenir en haleine. Les chapitres sont plutôt courts et alternent le point de vue des trois protagonistes principaux, cassant systématiquement le récit juste avant de découvrir un point important. Cela en fait un véritable page-turner. Concernant les personnages principaux, je les trouve un peu trop classiques, même si le trio fonctionne bien et est cohérent. Une aristocrate rebelle qui fait sa crise d’adolescence, une fille de domestique, à qui on fait bien comprendre son insignifiance sociale, et un délinquant de cité. J’ai eu l’impression que leurs caractères étaient construits à partir de leurs environnements respectifs avec un petit manque d’identité propre. Dans une telle trilogie, j’aurais aimé un peu plus de profondeur à ce niveau.

L’histoire est bien ficelée. C’est un mélange de genres qui donne une impression de fantastique pour verser peu à peu dans la science-fiction et la « théorie du complot ». Dans ce premier tome, on fait la connaissance avec de jeunes gens doués de capacités particulières. Ils sont pourchassés par une organisation secrète afin de les étudier. Je n’en dirai pas de trop mais, d’un univers aux couleurs fantastiques, on comprend peu à peu que l’origine de leurs pouvoirs est génétique. Je n’ai pas pu m’empêcher de faire un parallèle avec la série Heroes ou encore Mutant-X, même si les similitudes s’arrêtent là. La fin n’en est pas une et laisse clairement un goût d’inachevé et de frustration.

Je resterai attentif à la sortie des prochains tomes que je ne manquerai pas de lire, que ça soit pour une critique, ou simplement par plaisir de la lecture.

 

Lien externe : http://www.lerouergue.com/catalogue/generation-k-tome-1

 

Génération K – tome 1 par Marine Carteron, couverture par Patrick Connan & Olivier Douzou, Éditions Rouergue, septembre 2016, 304 pages, 978-2-8126-1108-7, 14€

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Commentaires

 

Merci pour la lecture et la critique... et désolée pour la frustration, je suis un peu sadique en fait devil.

Rendez-vous au 1 mars pour la suite (promis, vous saurez qui est le jumeau de Georges dés la première page et nos héros vont beaucoup changer (vous n'imaginez même pas à quel point !). Bises, Marine

 

 

 

Je lirai cette suite avec grand plaisir en ayant, j'espère, la possibilité d'en écrire un retour sur Phénix ;)

Bonne continuation !