Voilà un livre qui pose problème : c’est un futur dystopique presque semblable à beaucoup d’autres et, en même temps, écrit partiellement en créole et situé dans les îles, cette Lanvil, future mégalopole caribéenne, il veut marquer la différence de l’afrofuturisme. Et, comme la langue d’Esope, cette particularité est, à la fois, la meilleure et la pire des choses. La meilleure s’il s’agit de rappeler qu’il n’y a pas que la vision « occidentale », celle de l’homme blanc, et que les Africains ou les Caribéens ont les mêmes cauchemars à venir.