Yardam

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Dans la ville de Yardam, un étrange phénomène se développe, celui des coquilles. Être humain vidé de leur esprit et de leur âme, les corps des victimes sont vides, livides, et perdent tout signe distinctif. Face à la situation qui empire, l’Empereur envoie ses meilleurs médecins pour résoudre l’énigme et soigner la maladie.

Kazan est un voleur et un combattant très doué, qui ne doute pas de l’échec des médecins impériaux. En effet, il n’y a pas de maladie mais des prédateurs qui aspirent l’esprit de leurs victimes. Kazan est l’un d’eux mais il souffre des voix de toutes ses victimes qui résonnent en lui, le poussant à la limite de la folie.

Lorsque les portes de la ville se ferment définitivement, le pire est à venir.

 

Yardam est une ville médiévale moderne, qui est à la fois le lieu de ce huis-clos mais également un protagoniste de l’histoire, par sa géographie et ses habitants. Le héros n’est pas un preux chevalier car en dehors de ses défauts classiques (violence, drogue…), il est surtout un voleur d’esprits, abominable prédateur qui détruit gratuitement la vie de ses victimes. Cette dimension ne le quitte jamais même dans ses bonnes actions, ce qui limite l’empathie qu’il peut générer.

Yardam est une belle histoire, avec une intrigue qui ne souffre d’aucune faiblesse, et dont les rebondissements sont plutôt inattendus. Quelques scènes d’action maintiennent le rythme et l’écriture juste d’Aurélie Wellenstein accompagne l’horreur et l’amour sans verser dans l’excès, maintenant un équilibre très efficace.

 

Un bon roman dans un univers qui mériterait d’être exploré à nouveau.

 

Yardam par Auélie Wellenstein, illustré par Aurélien Police, aux éditions Pocket, collection Fantasy, ISBN 9782266322416

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