Critiques

Chronique aujourd’hui d’un film de 2011 toujours en salle je l’espère, Melancholia, réalisé par Lars von Triers, qui poursuit là son oeuvre de refondation des genres cinématographiques. Après avoir exploré la comédie musicale, le film d’amour romantique, voilà qu’il nous propose un film catastrophe, au thème absolument hollywoodien, presque un cliché de la science-fiction populaire, une planète menace de rentrer en collision avec la Terre...

Megan a 16 ans. Elle est l’ainée d’une fratrie d’enfants adoptés par un couple mixte d’Américains. Non seulement adoptée mais par un couple refusé par sa grand-mère, Megan ne connait pas sa famille. Un jour, elle reçoit l’ordre de se rendre chez cette vieille femme où elle se découvre un cousin aussi beau et troublant que méchant. Petit à petit, Mégan ressent des phénomènes dans la vieille maison, dans un moulin délabré et comprend des choses en lesquelles elle ne croyait pas.

Ciri est toujours en fuite, poursuivie par l’horrible Bonhart, terrible et implacable chasseur de prime. Pour survivre, la jeune femme doit faire appel à ses talents hors du commun et réussir à maîtriser le voyage dans l’espace et dans le temps. De son côté, Geralt poursuit sa quête, bravant tous les dangers pour retrouver Ciri saine et sauve. Autours d’eux, la situation se dégrade et la guerre atteint son paroxysme. Le sort des hommes et des royaumes est sur le fil du destin.

Où quand se croise le destin de personnages typiques : un espion séduisant, une jeune sorcière, une princesse mauresque, un maître d’arme et une jeune châtelaine. Nos héros sont liés entre eux par une prophétie qui annonce que la découverte du manuscrit à Grenade permettra de faire coexister les grandes religions monothéistes au lieu de provoquer une guerre de religion. La lecture est facile et très rapide… Là où le bât blesse, c’est que c’est du lu, du relu et du re-relu. Les croisements amoureux sont bons pour un Harlequin, les actions sont téléphonées et les surprises très rares.

« Comparé à ces contes, Poe ressemble à de la musique de chambre », a écrit Daniel George. On sait maintenant que Lovecraft est le premier romancier moderne dans l’ordre du fantastique. Les récits qui composent Démons et merveilles sont autant de voyages hallucinants et angoissés à travers cet Inconnu que les découvertes scientifiques modernes n’ont réussi qu’à multiplier.

Apostat. Fugitif. Conquérant. Il s’appelle Julian Comstock ; il est le neveu du président des États-Unis. Son père, le général Bryce Comstock, a été pendu pour trahison (on murmure qu’il était innocent de ce crime). Julian est né dans une Amérique à jamais privée de pétrole, une Amérique étendue à soixante états, tenue de main de maître par l’église du Dominion. Un pays en ruine, exsangue, en guerre au Labrador contre les forces mitteleuropéennes, pour les dernières ressources naturelles.

Un numéro riche, très riche. Si la nouvelle initiale d’Aliette de Bodard, The Jaguar house, in shadow, basée sur des retours en arrière successifs, m’a paru fort alambiquée, les trois autres sont excellentes.

Cahyl est un Fedeylin, un petit être humanoïde qui a des ailes, telles les libellules. Son peuple est provisoirement en paix avec son ennemi naturel, les gorderives, sorte de gros crapauds. Cahyl sort de sa bulle après 5 ans de maturation et sans Glark, têtard de gorderive, il se serait noyé. Glark est devenu son ami, son meilleur et seul ami, contre toute attente et toute logique.