Rives du monde, Fedeylins T1 (Les)

Cahyl est un Fedeylin, un petit être humanoïde qui a des ailes, telles les libellules. Son peuple est provisoirement en paix avec son ennemi naturel, les gorderives, sorte de gros crapauds.

Cahyl sort de sa bulle après 5 ans de maturation et sans Glark, têtard de gorderive, il se serait noyé. Glark est devenu son ami, son meilleur et seul ami, contre toute attente et toute logique.

Car Cahyl est un fedeylin spécial ; il est né sans marque derrière l’oreille et à sa sortie de l’eau, les Pères Fondateurs lui ont attribué un destin, alors que dépourvu de son « tatouage », il n’en avait pas. En prime il perçoit par empathie les émotions des siens.

Les femelles fedeylins pondent tous les 10 ans, et Cahyl mettra plus de 10 ans à arriver à l’âge adulte, celui où il peut voler, ses ailes étant à maturité… Des années consacrées à apprendre la société, trouver sa voie, rendre des services, apprendre… pourquoi donc quand on est « hors du monde ».

Livre aussi hors du temps. Au départ, on a du mal à entrer dans l’absence d’action. Car on ne peut pas parler d’absence d’histoire : Nadia Coste développe une société unique et y consacre temps, énergie et une imagination débordante. A la fin du volume, on est quasi intégré à la « grappe fedeylin » tant nous connaissons les fondements et les règles.

Mais ce livre n’est certainement pas un recueil d’aventures trépidantes. On doit se laisser conduire dans un esprit plus de poésie, de sensations, d’émotions.

Il s’agit du premier tome d’une quadrilogie qu’une jeune auteure français, Nadia Coste, nous livre. Un volume clairement de mise en place, une belle aventure pour cette jeune femme qui a publié sur le net le début de cette histoire, avec un appel à un éditeur.

Comme toujours, pas de jugement pour un premier volume, surtout si je vais jusqu’au bout !

Volume suivant en octobre !

Les rives du monde, Fedeylins tome 1 par Nadia Coste, illustré par David Revoy, Gründ