Critiques

Après le recueil de nouvelles « Voisins d’ailleurs », Le Bélial nous propose un second recueil de nouvelles de Clifford D. Simak. Ce « Frères lointains » s’inscrit tout à fait dans la lignée du premier tome. En commençant sa lecture, je m’attendais à retrouver le style si caractéristique de Simak. Et au bout du compte, je n’ai pas été déçu. L’auteur est toujours aussi agréable à lire. Il faut remercier Le Bélial pour son initiative de rééditer Simak. Cela fait des années qu’on a plus eu l’occasion de voir une réédition de cet auteur.

Aujourd’hui, elle s’appelle Nastasya, elle a 18 ans. Mais hier c’était une autre femme, et même il y a 459 ans, elle était une enfant islandaise. Nastasya est une Immortelle qui a passé des décennies à vivre de fêtes et d’alcool. Mais un soir de beuverie londonienne, elle voit Innociento, son meilleur ami, utiliser la magie et briser le dos d’un homme. Elle prend peur, s’enfuit et atterrit au milieu de nulle part, en Amérique, dans un « sanctuaire pour Immortel blessé par la vie ».

Bréhyr entraîne Chien du heaume en chasse du dernier homme qui a participé à l’assassinat de son père. Pour le tuer. Et elles le trouvent. Le résumé de l’intrigue est lapidaire mais, dès le départ, il n’y a aucune incertitude sur l’histoire qui va être contée. Pas de suspense, peu d’action, mais une écriture dense et envoûtante qui plonge le lecteur dans le froid qui glace Chien, qui l’emporte dans la folie des héros.

Calla Tor, jolie blonde de dix-sept ans aux yeux dorés, est en réalité une Protectrice, mi-fille, mi-louve. Son rôle est de servir les Gardiens qui veillent sur les humains depuis la nuit des temps. Calla a un destin tout tracé : descendante Alpha de la meute Nightshade, elle est promise à Ren Laroche, Alpha de la meute concurrente. Son univers bascule le jour où elle sauve la vie d’un humain, Shay, et tombe sous son charme.

Charlaine Harris se fait un nom dans la littérature avec sa saga « La communauté du Sud » qui a été adaptée à la télé sous le nom de « True Blood ». Ici il s’agit d’une autre série, celle de Harper Connelly, bientôt à la télé aussi. Jeune femme de 23 ans, malmenée par la vie, une mère alcoolique et décédée, de jeunes frères et sœurs qu’elle a du élever, elle a été victime d’un orage et foudroyée. Lui en est resté un « don » : elle sent physiquement quand elle s’approche d’un cadavre et visualise les secondes juste avant son décès.

« Ce livre n’est pas un roman. Ce n’est pas une fiction. N’y cherchez pas de distraction. N’attendez pas de fin heureuse ». Ainsi commence le récit de William Drum, flic à Chicago. Année 2004. William Drum n’est ni un bon, ni un mauvais flic. Il fait son boulot comme tous ses collègues, autrement dit, il gratte la couche de crasse qui recouvre les rues et en ressort les criminels qui la nourrissent. Mais ce soir là, William Drum s’enfonce dans la crasse. Son crime ? Coucher avec la femme de son boss. Pire, il a « dévissé la gueule » de ce dernier, car il les avait surpris dans un motel.

Les habitués du polar policier auront sans doue un peu de peine à admettre que, quand le Diable s’en mêle, la mort d’un serial killer n’interrompt pas ses crimes. C’est pourtant de cela qu’il est question. Et le héros, qui lui a survécu, va devenir le coupable idéal pour un inspecteur et un psychiatre qui ne sauraient envisager la culpabilité d’un revenant...

Ce petit ouvrage ne traite pas en priorité de nos sujets de prédilection : la fantasy et la science-fiction. Il s’agit pour l’auteur de comparer les vérités et les inexactitudes historiques dans les séries télé actuelles. Or la tâche est immense, car déjà la majorité des séries est d’origine américaine, donc d’un pays qui n’a pas intrinsèquement d’histoire romaine ! Et les scénaristes ont beaucoup d’autres critères plus à respecter que la vérité historique.

De la bonne vieille SF militariste à la manière du (regretté ?) Fleuve noir anticipation d’autrefois ou de certains auteurs américains... Un commando abandonné par ses supérieurs sur une planète ennemie parvient non seulement à survivre, mais à ridiculiser les diplomates ennemis, totalement dénués de sens de l’honneur contrairement aux soldats même ennemis, qui voudraient la peau des héros...

Un bon vieux récit post-apocalyptique dans la plus pure tradition : une petite communauté a réussi à survivre dans une petite ville de la banlieue parisienne, Pontault, après l’effondrement de la civilisation et de la nation française. Cernée de « hors-murs » sans loi, voleurs et individualistes, Pontault a des relations avec Meaux et Melun. Tom Cosata est troqueur, c-à-d qu’il va récupérer et échanger ce qu’il peut dans les rares communautés encore accessibles, comme les deux nommées.