Critiques

Dans son petit bureau miteux, sale et désordonné, Michael McGill, ex-plus grand espoir d’un cabinet de détectives, mène une triste existence qui a pour seul horizon la prochaine bouteille d’alcool. Son étonnement est donc extrême lorsqu’un matin, l’esprit embrumé, il voit surgir devant lui le Conseiller du Président et ses gardes du corps. Ce dernier a une mission capitale à lui confier : retrouver l’unique exemplaire de la deuxième Constitution des États-Unis.

Diane est une ado dans un monde de rigueur totale. Une société quasi dictatoriale qui n’admet pas la personnalité, l’excentricité, l’originalité, la différence en somme. Mais Diane est un jour prise d’une crise de violence, au lycée. Crise d’autant plus inacceptable que la religion interdit ce genre de comportement et la condamne à quelques jours de réflexions sans contact aucun avec l’extérieur.

J’attendais cette réédition aux Moutons électriques de ce space opera de Jack Williamson. Il avait précédemment été édité en 1958 dans la revue Satellite, puis en 1975 en Masque SF. C’est d’ailleurs cette dernière version que j’ai lue à l’époque. Le roman m’avait laissé une impression positive. Ce n’était pas mon préféré de Jack Williamson, mais j’en avais gardé un bon souvenir. Et à l’époque j’étais un inconditionnel de Jack Williamson, tout comme de E.E. Doc Smith.

Lorsqu’on tient L’Ouvrage n°1 dans les mains, la première réaction est "c’est petit". Et pratique. Surtout quand on lit dans les transports en commun. Quand on le feuillète le premier étonnement vient de l’absence d’éditorial, d’explication surtout pour un premier numéro. Le deuxième de la variété de longueur des nouvelles : de quelques pages à la moitié de l’ouvrage. Six nouvelles ont été sélectionnées avec une volonté affichée sur le site de troisième lune de sélectionner des nouvelles adultes. Je regrette que pour la plupart cela signifie parler de la mort.

La troisième génération des gardiens de Ji s’est regroupée dans la demeure de l’un d’entre eux, le château de Nolan et Jezabel. Ils ont vaincu les assassins qui les poursuivaient mais n’en sont pas ressortis intacts.

ActuSF nous propose la réédition de « Le Volcryn » court roman de science-fiction (ou longue nouvelle) de George R.R. Martin. Entre thriller psychologique et space opera, ce livre a raflé le prix Locus en 1981. Je n’ai jamais lu Le trône de fer de George R.R. Martin. Le seul livre que j’ai lu de lui, c’est Le voyage de Havilland Tuf, un autre space opera écrit sur un ton plus humoristique. J’ai donc abordé la lecture de ce Volcryn sans idée préconçue, en me disant que je comblais un peu ma méconnaissance de l’auteur.

Paris, 1900. Guy de Timée, romancier à succès, vit pourtant dans les combles grinçants d’une maison close. Du jour au lendemain, il a tout plaqué. Femme, enfant, amis, réussite, il n’a plus supporté la pression, celle de réussir par tous les moyens, celle d’écrire ce qu’on attend de lui. Il a décidé de se lancer dans un roman policier qui plonge dans les bas-fonds de la civilisation, de ce Paris que le monde entier admire. Il veut être confronté au sang et à la violence. A la mort, qu’il appelle de tout son être.

On retrouve donc Siegfried, le héros qui a vaincu Fafnir, le dragon, lui a ravi l’anneau d’or et le trésor des Niebelungen. Siegfried a sauvé Brunehilde de sa prison de feu et est tombé amoureux de celle qui est aussi sa grand-mère ! Mais la princesse burgonde, Kremhilde, use d’un filtre d’oubli pour séduire le jeune héros sans peur. A peine les tourtereaux mariés, le frère de Kremhilde se lamente d’être célibataire et Siegfried se prend de sauver Brunehilde pour la donner en mariage à son nouveua beau-frère.

Susannah Simon est un mediator. Non rien à voir avec votre guitare électrique... Cela signifie qu’elle voit et qu’elle parle aux morts restés en souffrance parmi nous. Aux fantômes quoi. Mais comme Susannah est une lycéenne, cela peut s’avérer compliqué. Comment expliquer aux gens qu’elle voit les fantômes de leurs proches et qu’elle a un message à faire passer ? Sans compter les relations avec les camarades d’école, sa nouvelle famille avec ses 3 demi-frères, les garçons, la vie de lycéenne quoi... Un peu compliqué tout ça... Terre d’ombre

  En 1989, le lecteur francophone découvrait avec fascination A la fin de l’hiver, puis, l’année suivante, La Reine du printemps, les deux premiers volumes de ce qui allait devenir une trilogie, la plus vaste entreprise de l’auteur depuis le Cycle de Majipoor. Las, le troisième livre ne parut pas, à la plus grande consternation des amateurs du Maître.