Critiques

Elena est la meilleure chasseuse de vampires de New York. Grâce à sa perception olfactive, elle peut traquer les vampires avec une rare efficacité et les ramener à leurs propriétaires : les Anges. Elle est donc logiquement choisie pour une traque particulièrement délicate, mais son client se révèle tout aussi dangereux que sa proie. Il s’agit de l’Archange Raphael et Elena la chasseuse devient alors une proie. Nouvel univers où les vampires sont présents, même s’ils ne sont que les serviteurs des anges, qui dominent le monde et sont la principale innovation de ce roman.

  Dans une société futuriste, tout est sous contrôle. A 17 ans, vous choisissez ou d’être couplé ou d’être célibataire.Couplé veut juste dire qu’un promis vous est désigné selon les meilleurs critères de compatibilité et de reproduction. Il n’y a rien de romantique, rien de surprenant, rien n’est laissé au hasard.

1982, Bretagne. Emile a 20 ans. Il est a tout pour devenir une guest star du Rock. Sauf qu’il n’y arrive pas. Impossible de gratter sa corde de guitare. La foule le hue. Ses potes musiciens lui gueulent dessus. 2010, Perros-Guirec. Emile a 45 ans et c’est un looser. Pourquoi un looser ? Parce qu’il n’a jamais osé. Et à cause de son immaturité, il s’est séparé de sa femme, il galère à comprendre et à élever ce fils qui l’aime. Emile ne vit pas chez ses parents. Pire, il vit chez ses beaux-parents qui le considèrent comme son fils.

Le groupe d’aventuriers, restés inconnus malgré leur prestation dans La Couette de l’oubli, poursuit sa route sans but précis. Ce qui ne l’empêche pas de collectionner les ennuis et d’accumuler les ennemis, en raison de leur mauvais caractère et de leur maladresse extrême. Heureusement, certains savent apprécier leur « talent » et une mystérieuse aristocrate leur propose une mission richement rémunérée : voler l’Orbe de Xaraz. Le Donjon de Naheulbeuk se veut une série qui retrace la vie d’un groupe d’aventuriers tel que ceux qu’on rencontre dans une partie de jeu de rôle.

Gauguin n’a pas son pareil pour peindre les paysages et les gens. Mais dans cette France grise des bords de Bretagne ou dans les ruelles moribondes du vieux Paris, il cherche encore l’inspiration. Nous sommes en juin 1891. Gauguin et ses amis Degas et Mallarmé lèvent leurs verres en l’honneur de l’atelier des Tropiques. Le lendemain, Gauguin abandonne tout pour réaliser son rêve. Ses amis, sa fiancée, ses bars. On lui a parlé de Tahiti, des îles et de ce peuple, les Tahitiens, où les femmes sont aussi nues qu’un ver.

Kitty est animatrice radio dans une émission de nuit. Mais Kitty est aussi une louve-garou ! Un soir alors qu’elle s’interroge sur le monde surnaturel, elle se lâche et demande leur avis à ses auditeurs. Conséquence : en direct, des loups et des vampires se confient à elle, s’interrogent, se libèrent. D’autant qu’elle n’a pas sa langue dans sa poche.

John mène une petite vie tranquille près de Toledo, entre ses études de physique et ses premiers émois amoureux. Un jour, il rencontre un autre John, parfaitement identique à lui. L’étranger explique qu’il n’est ni un jumeau ni un clone, mais une réplique venue d’un univers parallèle. Le voyageur convainc John de tester l’appareil à voyager pour prouver ses dires. John se lance alors dans l’inconnu, malgré ses doutes sur son double. Dans Les Murs de l’univers, Paul Melko entre immédiatement dans le vif du sujet et pose dès les premières pages la réalité des voyages entre univers parallèles.

Voici un ouvrage qui plaira autant aux amateurs de Sherlock Holmes qu’à ceux de Bram Stocker ou de H.P. Lovecraft. « La Sagesse des Morts » part en effet du principe que le célèbre détective privé de Baker Street n’a pas toujours été confronté à des affaires relevant du domaine de la raison et qu’il a dû à l’occasion relever des défis bien plus troublants. Les récits regroupés dans ce livre l’amènent ainsi à rencontrer des personnages surgis des créations littéraires - mais s’agit-il bien de récits fictionnels, après tout ?

Jack Black a eu l’idée du siècle, faire un film sur Gulliver, le mec entouré de Lilliputiens dans les livres pour enfant. Il a peut être oublié que c’était au départ un livre, reflet d’une civilisation occidentale que l’auteur voulait écorner. Mais de son propre aveu, Jack Black s’en fiche. Il veut juste une bonne comédie avec un ressort comique maintes fois utilisé.

Le savoir d’Edouard Brasey continue à nous épater via ce volume dédicacé au(x) démon(s). D’abord un grimoire, plein de conseils, histoires, incantations sur le sujet et la reproduction de deux volumes : les incubes et les succubes paru en 1897 (Jules Delassus) et Le temple de Satan (1915, par Stanislas de Guaïta). L’ouvrage est rouge comme l’enfer, écrit en rouge clair, sur un papier pareil aux autres bibles et grimoires écrits par le même auteur… un ouvrage qu’on imagine aux pages découpées au coupe-feuilles.