Critiques

Que savons-nous des autres ? Après tout, ils ne sont que d’autres êtres humains, avec leurs bras, leurs jambes, leurs actes et leurs lubies. Mais que savons-nous vraiment de ceux qui nous entourent ? Bien sûr, il y a ce qu’ils nous disent d’eux ! Tout du moins, ce qu’ils veulent bien nous dire par rapport à l’image qu’ils souhaitent véhiculer. Il y a aussi ce que les autres nous racontent sur eux. Seulement, quelle est la réalité sur ces gens qui vous entourent.

Depuis plusieurs années déjà, Henri Loevenbruck nous berce de ses écrits, nous enivre de ses histoires. Tantôt de la Fantasy, tantôt du thriller, Loevenbruck est un conteur de l’Imaginaire. Il se plait à nous distraire, c’est dans sa nature, un point c’est tout.

  Un colonel en retraite est décapité dans son appartement. Un étudiant est tronçonné et abandonné au volant d’une voiture. Quelques jours plus tard, c’est un SDF amputé d’un bras que la police retrouve dans un parc. Deux inspecteurs mènent l’enquête, mais ils ignorent encore que ce qu’ils vont affronter dépasse l’entendement !

25ème siècle. L’homme n’est plus. Les catastrophes naturelles ont eu raison de lui. Il ne reste plus que nos vieilles machines complètement automatisées. Elles se sont mises à cloner nos illustres pour les revendre à d’autres civilisations extraterrestres. Dans ce contexte, l’agent spatial Dan Seymour va faire son apparition et tenter de sauver sa vie ainsi que celle de ses compagnons d’infortune.

Idée séduisante, mais malheureusement pas assez exploitée ou seulement exploitée à des fins pécuniaires. Cette mini encyclopédie est tirée du film : Nos Amis les terriens, sortie en salle le 18 avril 2007 et produit par Claude Lelouch. (Je ne sais pas si j’ai du flair et je ne vais pas tarder à le savoir, mais ça sent le bide à plein nez) Bernard Werber nous livre une petite encyclopédie sur notre vie de tous les jours vue par une société extraterrestre. La vision qu’ont de nous les extraterrestres est plaisante à lire. On sourit bien souvent.

Le 9ème passager 2057 l’odyssée de l’espèce

Linda s’apprête à entrer dans la forêt de l’oubli. Si elle y parvient, créatures et monstres du royaume sont condamnés à disparaître. La Très Haute Mère ne peut se le permettre. C’est pourquoi elle invoque le Krâs, ce démon décharné et difforme.

Le dernier roman de Serge Brussolo - l’homme qui écrit plus vite que son ombre ! - s’est vu estampillé de la mention « Thriller » par le Livre de Poche, alors qu’il s’agit en vérité d’un pur récit de science-fiction. Si le livre est jalonné de moments haletants, durant lesquels l’action prend le pas sur les concepts développés, il n’en reste pas moins qu’il trouvera plus aisément sa place sur les rayonnages de votre bibliothèque aux côtés des œuvres complètes de Robert Heinlein qu’à proximité de celles de Robert Ludlum.

Un jeune lycéen, plutôt timide et réservé, est « la tête à claques » de son lycée. Après s’être fait refaire le portrait dans la rue, il rencontre un type dans la vingtaine. Le gars est cool, à l’aise, sans gêne et plein d’entrain. Il aborde le jeune garçon et arrive à lire dans son esprit. Il y voit de l’angoisse, un mal être permanent et surtout une envie brûlante de comprendre les femmes. Mais comment fait-il ? se demande le lycéen. Pour le savoir, il accepte de le suivre en ville. C’est alors qu’il découvre, au fil de leurs déambulations, cet univers mystérieux que l’on nomme… la femme !

Un trajet en train, de nuit, par un temps fort chaud. On pense à un départ en vacances, mais Elodie, la fille Ferdinand Portet garde Titus tout contre elle. Titus, ourson en peluche de son état, veille sur elle et sur son rêve étonnant et effrayant. Châteaunord est une ville fortifiée sous la coupe d’un tyran, Mazarane. _ Il a perdu sa petite fille Sarah, portrait jumeau d’Elodie. Elodie erre dans un décor onirique entre réalité et rêve... au rythme des wagons sur les rails. Rêve ou réalité ou interprétation onirique d’une moche vérité, tout est possible...