Critiques

Fell’s Church et son lycée. Elena, la reine des élèves, rentre de vacances en France, les pieds de plomb. Elle sent que plus rien ne va être pareil… Et cet énorme corbeau qui la suit partout n’est pas du genre à la rassurer. Mais à ce point, elle n’imaginait pas que le nouvel élève, Stefan Salvatore, avec ses airs mystérieux cachait de terribles secrets. Que s’il lui résistait, c’est que sa ressemblance avec sa fiancée de la Renaissance, Katherine, le paralysait. Cruelle Katherine qui lui a préféré son frère, cruelle qui s’est chargée de le rendre immortel, d’une morsure.

Bixby, USA. 5 adolescents partagent un point commun, outre habiter cette ville : ils sont nés à minuit pile. A Bixby, cela fait une grande différence : il y existe une heure secrète, après 24h, une heure qui n’appartient qu’aux ados nés à minuit et à … de terribles créatures d’un lointain passé, chassées là par les hommes. Les midnighters sont les seuls à pouvoir nous protéger des darklings, qui nous considèrent comme des proies.

Le mieux est l’ennemi du bien et trop de battage autour d’un livre tend à placer la barre d’évaluation trop haut. Si Le Déchronologue est un très bon livre, ce n’est tout de même pas le chef-d’oeuvre immortel à faire blêmir les mânes de Cervantes, de Shakespeare et de Victor Hugo réunis qu’annoncent certains sur les forums. Et c’est moins encore le pensum réservé aux lecteurs avertis et visant à sélectionner les super-lecteurs que veulent en faire certains des intervenants.

Samuel Faulkner vit chez sa grand-mère depuis la mort de sa mère. Son père est un scientifique, un peu doux rêveur qui a ouvert une librairie qui sent bon le vieux papier et regorge d’ouvrages rares. Mais depuis 10 jours, Sam est sans nouvelle de son père. Et si ses grands-parents sont relativement peu inquiets, Sam lui n’en peut plus et s’enfuit vers la librairie.

C’est le début d’un feuilleton « à l’ancienne », et comme tout début, il sert essentiellement à fixer le cadre dans lequel VA se dérouler cette vengeance dont ce volume ne nous donne que les prémisses. D’autant plus que Panthera, contrairement au lecteur à qui les coupables vont être présentés, ne sait pas encore de qui elle va se venger, elle vient seulement d’entamer la recherche des coupables du meurtre de ses parents et du vol de son héritage. Mais pour les vraies scènes d’action et de vengeance, le lecteur attend les prochains épisodes.

Gabriel a tout quitté, sa femme, sa fille, son travail. Tout ça pour retrouver sa peinture. Il est riche pourtant. Ses toiles se vendent des millions et d’un simple coup de pinceau, il pourrait faire naître encore des centaines de tableaux. Seulement, il ne les aime plus, ces oeuvres vides de sens, définies par l’offre et la demande d’un business bien huilé. Ce qu’il désire, c’est retrouver la passion des premiers instants, cette énergie et cette envie qui immaculaient ses premières toiles. En achetant cette maison de campagne, loin de la ville, loin des gens, il espère y parvenir.

Difficile d’écrire des romans de l’avenir lointain, a priori post-Singularité puisqu’on peut charger une personnalité dans un clone, la modifier par des virus (informatiques ?), créer des corps variés, adaptés à des écologies différentes, aussi créer des univers « de poche » accessibles par trou de ver et bâtis sur le modèle d’une sphère de Dyson, ou dans lesquels les lois physiques sont modifiées.

Piper Hecht, devenu capitaine-général des armées patriarcales de Sublime, prépare activement la guerre qui doit le conduire à extirper l’hérésie du Connect. Il ne ménage pas ses efforts pour réussir mais il affronte de nombreux obstacles : Sublime manque de fonds pour équiper l’armée, la croisade est mal accueillie et le Collegium est divisé. Mais surtout, Piper doit redoubler de vigilance pour rester en vie car il est la cible de nombreuses tentatives d’assassinat, peut-être fomentées par son ancien protecteur.

Derec Finn ne peut comprendre ce qui l’a poussé dans les bras de Rhéa Davenham. Hier, lors de l’émeute des Mohais, tous deux faisaient l’amour. Un instant d’ivresse et de sueur, au milieu d’un océan de folie, de cris et de haine. Leurs corps mélangés ne formaient plus qu’un. C’était étrange, fou et si... merveilleux. Mais comment, eux, membres de cette unité grise qu’est l’Intersection 55, ont-ils pu céder à de telles pulsions ? Ils ne sont pas seuls, cependant. Kess et Jack sont retrouvés nus, enlacés dans une mer d’orties. Jak est mort de ce moment si délicieux.

C’est toujours un plaisir de retrouver un livre de Jack Vance, même si il s’agit d’une réédition. ActuSF vient de sortir Baroudeur, un livre qui reprend cinq nouvelles qui sont sorties en 1951 et 1961. Dans un format pratique et très démocratique, ActuSF continue d’éditer régulièrement des perles de la SF. Les nouveaux lecteurs découvriront des nouvelles qui peuvent toujours se lire aujourd’hui, tandis que les anciens retrouveront des nouvelles qui étaient disséminées dans d’autres recueils.