Critiques

Oskareditions, nouvelle venue en littératures de l’Imaginaire, après la belle anthologie « Passages » de Lucie Chenu (critique ici-même) nous propose à présent un roman jeunesse de Florence Hinckel.

Jack le Réparateur est très spécial, puisqu’il s’occupe exclusivement de réparer les torts subis par des victimes, lorsque la police ou la justice sont impuissantes. Ses résultats sont exceptionnels mais ses méthodes très musclées voire violentes ont entraîné le départ de Gia, seule femme qu’il ait jamais aimée. C’est donc avec joie qu’il reçoit un appel de la jeune femme dont une parente a disparu. La police se désintéresse de l’affaire et Jack y voit un moyen de renouer malgré la situation délicate.

A history of violence Entre chiens et loups

Tom Carver et Tyrone s’apprêtent à fêter l’événement. Bientôt, le monde entier pourra admirer leur complexe Utopia, le joyau de l’Utopie fondamentaliste. Mais ce serait oublier la résistance, Miller et... Tia !

Jolie anthologie concoctée par Lucie Chenu qui la présente. Elle est consacrée à ce moment si délicat qu’est l’adolescence. Comment quitter l’état d’enfance et devenir adulte ? Rites, cérémonies, épreuves, concours, conflits marquent ces instants importants, dans toutes civilisations. Sept nouvelles d’auteurs français illustrent comment passer cet âge, avec un éclairage aussi divers que surprenant. Philippe Heurtel, par exemple, qui inaugure le recueil avec ses vingt-quatre Marmots vivant en vase clos jusqu’à la découverte finale de leur véritable identité. Classique mais excellent.

Tia a sauvé la peau de Zack. Maintenant, ils fuient tous les deux vers nulle part. En tout cas, c’est ce que croit Zack. Car Tia connait exactement leur destination, un endroit au milieu d’une vaste forêt, là où l’un de ses meilleurs amis les attend et pourra assurer leur protection. Mais l’homme est mystérieux. Zack est persuadé qu’il leur cache quelque chose.

Qui veut la peau de Lisbeth Salander ? Le passé ne meurt jamais

Ce roman a inspiré une série télé qui n’a pas dépassé la première saison. C’est vrai qu’en le lisant j’ai pensé à un film, qui mélange quelques histoires liées pas trop fouillées. Aucun personnage n’est vraiment approfondi et les épisodes successifs font plus l’effet d’un étalage de réflexions sur des sujets plus ou moins variés et plus ou moins approfondis que du développement d’une idée majeure.

Difficile de juger ce roman seul, car il n’a pas de fin et appelle le volume suivant. D’autant plus que certains épisodes intercalaires ne sont pour l’instant reliés en rien à l’histoire principale, qui est celle de l’éveil d’une intelligence dans le Réseau. Est-elle liée à la coupure d’une partie du réseau par les autorités chinoises, ou à l’utilisation d’une autre partie du réseau pour créer un décodeur de vision à l’intention d’une jeune aveugle ? Rien n’est clairement dit à ce sujet.

Autant en emporte le vent Réincarnations