Critiques

Vu que la découverte du secret à la base de l’histoire, en l’occurrence ce qu’est la ville de Schattengau, n’est pas le sujet du roman, que le lecteur le comprend et les personnages le découvrent eux-mêmes assez vite, l’évoquer dans cette présentation n’est pas gâcher la lecture.  

À la mort de leur père, les soeurs Essex - Tess, la responsable, Annabelle, la pragmatique, Imogène, la passionnée, et Joséphine, la cynique - n'ont pas l'intention de se morfondre. Il leur faut un plan solide. Le meilleur qui s'offre à elles est simple : la première à faire un beau mariage mettra les autres à l'abri. Ainsi, quand Tess reçoit la demande d'un comte, elle se doit de l'épouser. Mais l'arrivée du mystérieux Lucius Felton balaie ses raisonnables projets. Annabelle, quant à elle, a tout prévu : utiliser ses charmes pour trouver un riche mari. Pas question de sentimentalisme !

Dans un petit village du Doubs, dans les années 30. Arsène, propriétaire d’une fruitière, homme rustre et violent, vit avec sa femme soumise, Micheline, et sa fille handicapée Huguette, passionnée de cinéma d’horreur. Lors d’une séance de pêche dans un étang, il capture une créature hybride, mi femme mi poisson, qu’il prend aussitôt pour la Vouivre. Arsène l’enferme dans sa cave après lui avoir volé le bijou qui lui ceint le front. Jaloux de sa découverte, il en fait sa chose, son jouet sexuel, jusqu’à en devenir fou.

Gillian McAllister : Un tour de force avec Après minuit

Voilà un volume qui mérite deux critiques, l’une de présentation, l’autre pour exprimer mes réserves. La seconde ira sur mon blog personnel sous le titre Les limites de la narration en littérature et portera sur le problème des narrateurs de romans ou de nouvelles, particulièrement quand l’auteur choisit comme narrateur de l’histoire un personnage non humain, par exemple un robot ou une IA.

Difficile de réaliser que le texte de Bruno Pochesci restera peut-être son dernier. Mais là n’est pas la question.   C’est Meddy Ligner, dénoncé par Bruno, qui avait émis l’idée de ce recueil d’uchronies nazies, puis qui a abandonné cette idée que Jean-Pierre - qui avait déjà, si j’ai bien compris, écrit la nouvelle qui donne son titre au recueil - et Bruno ont poursuivie et menée à terme.  

On ne va pas commencer par le résumé parce que je me dois, en bonne Belge, de m’insurger sur un « détail » qui m’a, hélas, beaucoup fait rire au dépend du livre.

Raconter l’astrophysique avec le vocabulaire d’un livre de cuisine afin de la rendre plus facile à comprendre est une initiative qui peut paraître saugrenue, mais Olivier Gechter a relevé le défi quand on le lui a proposé ; et tout en accumulant les lectures et les références comme un article scientifique dans une revue ad pares, il évoque non seulement les théories déjà connues du public et celles plus ou moins abandonnées, mais l’ensemble des recherches en cours. En agrémentant le livre de recettes simples, principalement de desserts…  

Saudade… le terme est portugais. Un sentiment complexe entre nostalgie, mélancolie et espoir. En espagnol, on pourrait dire añoranza. Le cœur même de ce sublime roman Los muertos d’Eric Calatraba, qu’il m’a fait l’honneur et l’amitié de découvrir.

Hans-Åke Lilja est un fan absolu de la première heure peut-on dire. Il anime des conférences à travers son  pays pour parler de son auteur fétiche, il a créé un site, la fameuse Lilja’s Library, et participe à de nombreux forums. Il est l’éditeur d’une anthologie déjà parue chez ActuSf, Shining in the Dark. Il a eu le privilège de rencontrer Stephen King et de l’entretenir de ses romans à plusieurs reprises. Il se considère comme un expert, sans fausse modestie.