Critiques

Le tome 2 d’Universal War Two sort en librairie. Ce second cycle est bien une suite de UW1, qui se passe dans le futur. Inutile de signaler que si vous n’avez pas lu le premier cycle, celui-ci vous paraitra, par moment, compliqué. Denis Bajram a mis plusieurs années avant de se décider à écrire et dessiner la suite de sa bande dessinée de science-fiction, mais cela valait la peine, car ce nouveau cycle est à la hauteur de nos espérances.

Le résumé de quatrième de couverture me semble complet et reste mystérieux, alors je copie : « Francis Urquhart est au fait de tous les secrets des partis politiques – et il est bien décidé à s’en servir pour devenir Premier Ministre. Mattie Storin, elle, est une jeune journaliste d’investigation aux dents longues, qui relève le défi le plus excitant de sa vie en découvrant un scandale financier impliquant les plus hautes sphères. Pour révéler la vérité, elle aussi est prête à tout… Un monde secret de vénalité, de corruption et d’insatiable ambition dans les coulisses du pouvoir. »

Format A4, illustré, voici une adaptation d’un conte d’Ovide. Daphné et Apollon sont condamnés à se fuir car Cupidon leur a envoyé une flèche d’opposition. Ovide est un des plus grands poètes latins et ici, le texte est volontairement court. En noir et blanc, seule la couleur rouge reste en appui visuel, le dessin est souvent composé de moult minuscules traits de la main même de l’auteure Un petit défaut : écrire un texte qui se prolonge sur les doubles pages, hé bien, c’est pas facile à lire au centre sans abîmer la tranche.

Brett est harcelé par une bande de son lycée, en 1991. Évidemment, il est pas grand pour son âge et souffre d’asthme. La proie idéale. Un soir où il est poursuivi, il entre et se cache dans un vieil entrepôt abandonné où il va vivre « l’aventure de sa vie », dans toute l’ambiguïté de la formule. J’avais déjà bien aimé les « fedeylins » parus chez Gründ sous la plume de Nadia Coste. Ce livre pour jeunes ados est aussi une réussite car le final m’a surprise, même si je me doutais qu’il y aurait une astuce à voir le nombre de pages restantes se réduire.

Premier roman de Verena Hanf, qui est édité au Castor Astral. Au moment où je fais cette chronique, un second roman sort chez le même éditeur : Simon, Anna, les lunes et les soleils.

Lorsque le corps sans vie d’une ravissante jeune femme est retrouvé sur ses terres, la communauté des frères dominicains de Rixensart est en émoi.

Anatole et Célia sont différents, tout comme 5 autres élèves du Lycée. Mais pourquoi sont-ils des usurpateurs ? Ils n’ont rien fait ! Un Mini Syros, c’est toujours assez court car le public (ici les 11-14 ans) doit être initié à la lecture. Ce roman se passe en 2037 et, si la fin est facile à imaginer pour une adulte comme moi et que la taille limitée en pages ne permet pas de développer longuement l’intrigue, c’est un livre très agréable, qui se lit sans obstacle.

57 adolescents, procréés par insémination artificielle et issus du même donneur, sont porteurs sans le savoir d'un virus extrêmement virulent et contagieux. Ce virus dormant totalement inconnu des laboratoires de recherche se déclenche à l'adolescence, lorsque la température extérieure atteint les 45 °C. Wade Dillon, âgé de quinze ans, décède brutalement lors d'une partie de pêche au large des côtes californiennes, contaminant en quelques instants tous les passagers du bateau. Ce n'est que la première des 57 bombes bactériologiques en puissance lâchées dans la nature.  

Véritable immersion dans le crime, de l'est à l'ouest des États-Unis, cette sélection d'articles raconte la chute d'un parrain de la mafia, la traque d'un tueur en série mais aussi les émeutes qui ont suivi la célèbre affaire Rodney King. Un travail de terrain qui a valu à Michael Connelly le prix Pulitzer 1992.

Sous ce titre fabriqué, Omnibus regroupe les œuvres principales de ce géant de la littérature irlandaise (1814-1873), certes héritier du roman gothique, mais pionnier aussi du fantastique moderne. Il est à noter que les Éditions José Corti avaient déjà fait paraître les ouvrages de Le Fanu, dans une traduction de Jacques Finné. Était-il raisonnable de rééditer les mêmes textes en rémunérant un nouveau traducteur ? On peut se poser la question.