En refermant ce qui constitue le premier tome du cycle de Dune, je me suis surpris à penser : pourquoi ne l’avais-je pas lu plus tôt ? Peut-être un a-priori, la peur de me lancer dans la lecture d’un énorme pavé. Car cette édition revue et corrigée, parue chez Robert Laffont, ne fait pas moins de 625 pages, annexes comprises. Mais passées les premières pages, le lecteur oublie vite ce nombre, happé par la densité du texte.

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Des différents romans et nouvelles écrits par Lovecraft, le Cauchemar d’Innsmouth occupe une place à part pour moi. L’histoire de ce voyageur imprudent qui emprunte un vieil autocar pour se rendre au port désaffecté où vivent encore d’étranges habitants est un summum de l’horreur insidieuse écrit par l’auteur de Providence. Censé n’y passer qu’une journée avant de repartir, le narrateur se voit contraint, à la suite d’une panne de son véhicule de transport, de passer la nuit sur place.

Le Professeur Dyer, géologue réputé, cherche à percer le mystère qui entoure les immensités de l’Antarctique, en particulier ses mystérieuses montagnes que nul n’a pu explorer jusque là. Accompagné d’une équipe de professionnels, il révèle la preuve d’une civilisation très ancienne ayant habité en ces lieux alors même que l’espèce humaine n’était pas encore apparue. Lorsque plusieurs membres de son équipe en mission disparaissent après avoir retrouvé des entités inconnues, Dyer se voit contraint de gagner les lieux.