Critiques

Bienvenue dans l’univers baroque, feutré où l’angoisse rencontre l’érotisme gothique. L’on commence la visite par cette histoire étrange. Un jeune homme voyage en stop. Sa destination, le Sud, les vacances. Mais l’automobiliste qui le prend en stop et des plus étranges. Il l’abandonne non loin d’un château bien plus étrange encore. Cette jeune fille, prisonnière de ce château, qui attend notre héros comme s’il s’agissait de son prince charmant. Deuxième escapade tout aussi angoissante. Un village pittoresque aux prises avec un fantôme.

Patricia est enseignante dans une petite ville américaine où elle végète. Un jour d’ennui, la jeune femme se rend au centre commercial pour faire les boutiques, lorsqu’elle remarque un étrange jeune homme. Quand Patricia l’interpelle, l’homme fait exploser une bombe qui réduit le centre en ruine. Puis un drôle d’enfant à la tête de vieillard escorté de plusieurs hommes en noir arrive sur les lieux. Prise d’une terreur irraisonnée, Patricia s’enfuit malgré ses blessures.

Une équipe de scientifiques exhume le tombeau de Gengis Khan en Mongolie. Un étrange ovoïde, découvert dans le mausolée, qui en diffusant des rayons lumineux prend la forme d’un dragon, intrigue Sophie, un des membres de l’expédition. En Suisse, un psychiatre réputé envoie à son fils Christian avant d’être assassiné, des documents obtenus auprès d’un moine roumain, dans lesquels il est question de l’Ordre du dragon, une confrérie dont Vlad Tepes, plus connu sous le nom de Dracula, fut un des grands maîtres.

Il paraît évident que Taiyou Matsumoto a une fascination pour le monde de l’enfance... En commun avec Tim Burton, il en a une vision enchantée et parfois étrange, inquiétante même. Matsumoto s’inscrit cependant dans les codes du Manga et de la culture nippone (dans ses côtés les plus "pop"). Il a déjà montré son intérêt pour les personnages d’enfants, perdus dans un monde adulte sombre et violent : des Peter Pan des ruelles un peu racaille, comme ceux d’Amer Béton (porté à l’écran il y a peu).

Quelques décennies dans le futur. La Terre ne s’est pas relevée de la destruction nucléaire qui a ravagé toute sa surface. Les rares survivants se sont réfugiés dans les entrailles de la terre, et notamment dans le métro moscovite. Chaque station s’est développée à son rythme en raison des liaisons rendues difficiles par les horreurs nées des radiations. Artyom est un jeune homme qui vit à VDNKh, une station assez paisible du nord.

Ces trois romans policiers, plus ou moins liés et consécutifs, se déroulent dans un monde futur ou parallèle où l’humanité ne vit plus que dans les cités géantes de Narcose, Nitrose et Névrose, mégalopoles partagées entre les très riches (et cachés), les moyens et les pauvres. Ces trois romans reprennent et parodient à plaisir les grands classiques du roman noir, ceux de la science-fiction, ceux des séries télé... en multipliant allusions, références, imitations et clins d’oeil.

Darren suit Crepsley dans sa ville natale. Il quitte donc le cirque mais accompagné de son « frère » Evra. Etrange oisiveté dans cette cité qui fait que Darren se pose des questions sur les raisons de leur séjour. Six morts sont retrouvés, vidés de leur sang. Darren et Evra enquêtent et découvrent… découvrent qu’ils font erreur. Mais une grave et profonde erreur ! Et qui aura pour conséquence de mettre en péril la vie de la nouvelle petite amie de Darren.

Corentin vit des moments difficiles, tiraillé entre sa mère qui se laisse aller et boit trop et son père qui les a quittés pour vivre avec une autre femme que Corentin rejete. Il se réfugie dans un jeu virtuel, avec une famille idéale : Cream-city. Mais très vite, un vilain virus va infecter le PC et Corentin va se retrouver au cœur même du jeu, décrouvrant les moches côtés de ses créations « parfaites ».

L’apparition d’un livre de David Weber chez Bragelonne est une surprise. L’éditeur continue à étoffer son panel d’auteurs de science-fiction. Après Iain Banks et Peter F. Hamilton, David Weber rejoint le catalogue de l’éditeur. Cap sur l’Armageddon est le premier tome d’un cycle.

Être enquêteur de faits paranormaux n’est vraiment pas une sinécure. David l’apprendra à ses dépens. Il est envoyé dans un village anglais pittoresque et reculé d’une grande ville. Son attirail de détection de fantômes bien installé, il attend, prêt à révéler et dénoncer la supercherie. Notre héros n’est pas au bout de ses peines. Des phénomènes de plus en plus étranges le font sombrer dans un cauchemar éveillé. Sous le thème de l’arroseur arrosé, James Herbert nous emmène au travers des méandres tortueux d’un esprit qui ne veut, qui ne peut croire à ce qu’il dénonce depuis bien longtemps.