Critiques

C’est un choix d’extraits de lettres écrites par C, Bukowski au fur et à mesure de sa carrière, qui nous en apprennent plus sur la vie de l’auteur et sur les poses qu’il s'est ingénié à prendre et à répéter que sur une réelle théorie littéraire. Réservé aus amoureux de l’auteur, en complément à la lecture de ses œuvres... Sur l’écriture, par Charles Bukovski, anthologie éditée par Abel Debritto, traduction de Romain Monnery, Les poches du Diable, 2023, 312 p., couverture d’Olivier Fontvieille, 10€, ISBN 979-10-307-0589-8

Il est certains livres qui touchent, captivent et bouleversent plus que d’autres, parfois à la simple lecture de la page 4 de couverture, ou à la découverte des premières pages. C’est particulièrement le cas avec cet étonnant et magnifique premier roman d’un auteur d’origine hawaïenne, comme un écho à la situation tragique que l’île connait actuellement (NDLT : aout 2023, grands incendies).

Ellen est une femme au destin brisé. Son couple a volé en éclats après de multiples tentatives de fécondation in vitro, son ex a refait sa vie et s’apprête à accueillir un nouveau-né, tandis qu’elle reste seule. Est-ce pour cette raison, alors qu’elle prend le train pour rentrer chez elle après un rendez-vous médical, qu’elle se sent aussitôt attirée par la jeune femme qui s’installe en face d’elle avec son bébé dans les bras ? Alors que le train va partir, Katherine demande à Ellen de prendre l’enfant le temps de passer un coup de fil rapide. Sauf qu’elle ne reviendra pas.

Nouvelle parue précédemment dans le recueil La couleur tombée du ciel, dans la défunte collection Présence du futur chez Denoël, le livre est réédité sous la collection Folio 3€.

Patricia Sammer, journaliste au Tageszeitung, enquête sur les personnes ayant fui l’Allemagne de l’Est dans les années 1960. Inge Oelze, qui a franchi le Mur quarante ans plus tôt, accepte de lui raconter ses souvenirs : son enfance dans l’Allemagne dévastée de l’après-guerre, la fracture de son pays en deux blocs, son passage à l’Ouest et son engagement politique.Mais, rapidement, leurs discussions tournent au jeu de dupes : à l’évidence, Inge dissimule une partie tourmentée de son passé, tandis que Patricia s’abrite derrière son article pour mener une quête beaucoup plus intime.

Beyah a grandi dans la pauvreté, auprès d'une mère droguée qui l'a négligée durant toute son enfance. À dix-neuf ans, elle est enfin prête à voler de ses propres ailes. Seule, avec détermination, elle a su trouver une issue et s'apprête à entrer à l'université avec une bourse obtenue grâce à ses talents de sportive. Alors qu'elle est à deux mois de ce grand départ, la mort brutale de sa mère la plonge dans une situation très compliquée. Sans logement, elle n'a qu'un seul recours : chercher refuge auprès de son père, qui ne s'est jamais occupé d'elle, mais a conservé un lien ténu avec elle.

Un thriller apocalyptique

Le pôle Sud les attire, les passionne, et ils n’ont qu’une obsession : être les premiers à l’atteindre. Dans un récit percutant, Justine Niogret nous entraîne sur les traces d’une expédition qui va connaître bien des épreuves.

Thomas Gunzig, né en 1970 à Bruxelles, est l’écrivain belge le plus primé de sa génération et il est traduit dans le monde entier.

En 2412, la Terre est menacée par un astéroïde géant, l’Humanité n’a d’autre recours que l’exode.