Laissons les héros des ouvrages précédents (Eva Svärta et le commandant Vaubert) pour trouver des personnages non à l’opposé  – car il y a encore un « couple » de gendarmes – mais plus au Nord, dans la région de Paris-Versailles, une militaire et un civil.   Une gendarme, Nathalie Barjac, cantonnée à de l’administratif car anorexique, s’inquiète pour son amie et voisine Lisa dont elle n’a pas de nouvelle. Elle ignore que celle-ci est torturée dans sa cave et finira assassinée, les yeux énucléés.

Un auteur difficile à cerner

Les postfaces de certains des personnages caricaturés dans l’ouvrage « potache » et fanzinesque de Roland demandent qui peut être intéressé par cette évocation d’une œuvre malgré tout datée et qui ne parle qu’à ceux qui ont vécu l’époque de sa parution, le fandom et les conventions des années 80. Qui n’est compréhensible que par les nostalgiques de cette période et ceux qui en connaissent, – parfois seulement pour les avoir rencontrés plus tard, comme cela est mon cas –, les protagonistes.

Dites-nous quelque chose à votre propos. Qui êtes-vous ? Je m'appelle Hugo. J'habite Bruxelles et je suis un peu amoureux de la Colombie. Pour le reste, comme j'ai quitté toutes mes activités pour écrire mon premier roman, j'imagine que je suis en train de devenir écrivain ?   Comment en êtes-vous venu à l’écriture ? J'ai toujours écrit, depuis tout petit. Mais seulement des textes courts, des éditoriaux, des chroniques. Avec une certaine facilité d'après mon entourage. Le roman, c'est la première fois. Je ne sais pas si c'était une bonne idée. Les lecteurs jugeront.