La dernière ligne droite. Le dernier sprint. La nouvelle finale. Et quoi de plus final que La Mort ? Et son opposé : la vie ? Ces deux faces de la même médaille, ces deux concepts qui nous accompagnent durant tout notre chemin, du berceau au tombeau, seront donc les héroïnes, les éléments centraux de cette dernière nouvelle.

Cela fait maintenant plusieurs années que je suis Anthelme Hauchecorne et je dois bien reconnaître qu’il est devenu à mes yeux une référence dans le petit monde SFFF francophone. Jamais aucun de ses ouvrages ne m’a déçu. Je n’hésite d’ailleurs pas à le comparer à Serge Brussolo avec qui il partage cette même vision délirante et fantasmagorique de la littérature. Qu’en est-il donc de ce Journal d’un marchand de rêves édité par l’Atelier Mosesu dans la collection Pepper, dirigée par Sophie Jomain elle-même.

Bonjour Andréa. Tout d’abord, bonne année à toi. Commençons par le commencement. Peux-tu te présenter brièvement ? Je suis auteure de fantasy/fantastique/science-fiction, passant d’un genre à l’autre selon mes écrits, et aboutissant le plus souvent à des textes dits inclassables.

Le cinéma est en deuil. Un géant de la toile vient de tirer sa révérence. À 77 ans, des suites d’un cancer, John Hurt est parti vers d’autres cieux. Il a une filmographie longue comme mon bras et je citerai donc ceux qui m’ont marqué le plus. Il a été le premier à se faire tuer par l’Alien de Ridley Scott. Elephant Man lui a valu d’être nominé aux Oscars et aux Golden Globes. Idem pour Midnight Express. Il a joué la victime dans 1984 adapté du roman de Georges Orwell et du bourreau dans V pour vendetta. Il vend des baguettes magiques dans Harry Potter.