Critiques

Mario Roman est un chasseur de primes. Sa spécialité, la démonologie. Il se fait payer en prières et posséde tout un attirail anti-démons : des bibles, des fioles et autres artefacts. Une nouvelle mission l’attend, débarasser une ville du démon qui la hante. Comme à chaque fois, la créature doit être menée hors de la ville et tuée avant le lever du jour. Mais pendant que Roman s’avance dans les ténèbres, prêt à combattre le monstre, l’élite des démons se rassemble pour discuter de son extermination.

En 1973, j’avais été fasciné par la lecture de Mayapura, roman initiatique à forte connotation exotique. Depuis, j’avais perdu la trace de ce journaliste-écrivain intéressé par le fantastique, et appris la sortie en poche de La Forêt d’Iscambe en même temps que… son décès en 2005. Déjà Mayapura m’avait enchanté par la luxuriance de sa langue. Il est tellement agréable de savourer, dans le domaine de l’Imaginaire, un style riche et beau, chose dont nous ne pouvons nous rendre compte en littérature anglo-saxonne traduite.

Il n’y a plus de nourriture sur Terre. Plus de champ, plus de végétation, plus de bétail. Les hommes se sont regroupés dans des bidonvilles, autour des factories, ces énormes usines qui fabriquent une nourriture de synthèse et qui la livrent au compte goutte aux populations affamées. Dans les dédales de la factory n°33, le précog est capable de prévoir l’avenir. Il est l’unique espoir d’une humanité en décrépitude et vient de mourir dans la matinée. Son dernier oracle : la venue d’un homme-cochon représente un grand danger.

Amoureux des « mondes perdus », des peuples oubliés, de l’Atlantide et autres pays légendaires, réjouissez-vous : ce roman est pour vous ! Bien sûr, l’on reconnaît en Sir Henry Rider Haggard (1856-1925) un pionnier et un maître du genre, avec des chefs-d’œuvre tels She (1888) ou Le Peuple du brouillard (1894). She fera l’objet d’un cycle, rejoignant celui d’Allan Quatermain (celui des célèbres Mines du Roi Salomon, qui inspirera la figure d’Indiana Jones), un peu à l’instar de Tarzan apparaissant dans l’univers de Pellucidar d’E.R. Burroughs, auteur fort influencé par Haggard.

Sur l’île de Bornéo, Yoko fait la connaissance de Monya, la dernière survivante de l’humanité. Elle vient d’un lointain futur, le 39ème siècle ! A cette époque, une terrible catastrophe fera imploser la Terre et anéantira toute vie. Avec la machine à remonter le temps de Monya, les deux jeunes filles décident de plonger dans les colonies japonaises du 5 février 1944, date à laquelle semble s’être déclarés les prémices de la future apocalypse. Une fois leur mission accomplie, Yoko et Monya n’auront guère de répit.

Les vingt-et-une nouvelles qui constituent ce recueil de Fredric Brown ne détonnent pas dans son œuvre au ton si caractéristique, marquée par un sens abouti de la chute - relisez, pour vous en convaincre, l’excellent « Fantômes et Farfafouilles ». L’humour quasi-permanent dont il fait montre, comme à l’accoutumé, ne l’empêche pas néanmoins d’aborder toute une série de thèmes on ne peut plus graves. A commencer par la propension qu’a l’humanité à vouloir s’autodétruire.

Indiscrétion assurée Voyeur

Trahie par Sireno, Lilymande combat désormais aux côtés de son frère androïde et de sa sœur Orca. Leur mission, récupérer les derniers codes que cache Sireno et détruire les cités sous-marines. Pendant ce temps, Ektor et Jarba font connaissance avec la résistance de Termin’île.

Le pélycanthrope Comment ça ? Qui vous a dit que le loup était un monstre et que le petit chaperon rouge n’aimait pas se faire croquer la pomme ? Ne croyez pas, vieilles mégères, que vous empêcherez la donzelle d’aujourd’hui de butiner à souhait avant de se faire alpaguer. La jeunette du 21ème siècle n’est plus une sainte nitouche ! Par contre, le chasseur, il en a toujours aussi peu dans le ciboulot. A bon entendeur… croustillante lecture !

Le passé ne meurt pas Memories of murder