Critiques

Le commissaire Mornières est du genre discret. Il aime son boulot, le fait à fond et n’apprécie guère les décisions hâtives de son collègue. Derrière ce petit bonhomme paisible, se cache une vie de famille exécrable. Sa femme se prostitue pour payer le loyer, son fils s’enferme dans sa chambre et refuse de parler à qui que ce soit. Edouard Mornières n’est pas le seul à connaître cette situation. De jour en jour, tous les gens de la ville sombrent dans la dépression, la haine, la morosité ou le dégoût. Mais depuis quelques jours, leur attention ne se porte plus sur eux-mêmes.

Les Dieux s’amusent   Meurtres sur commande

Troisième et dernier ( ?) volet du cycle lunaire de Johan Heliot. Et, je dois le dire d’emblée, décevant. A mon grand dam, car j’ai toujours apprécié le grand talent de cet écrivain, auquel j’ai même consacré une petite monographie, parue dans la collection « Mini-Phénix ». Le premier volume se déroulait sous un Napoléon III survivant, le second lors de l’expansion nazie dans les années 1930.

Tamina, la fille du roi des Astriens, a été enlevée par une secte d’illuminés, les Koffons. Jason est un fier guerrier. Il ne laissera pas ce crime impuni. Alors que les Koffons s’apprêtent à sacrifier la belle, il bondit au milieu de leur cérémonie et tranche autant de têtes que de bras. La princesse est libre. Jason la ramènera vers son père, l’épousera et héritera du trône. Du moins, c’est ce qu’il croit. Car le soir même, Tamina profite de l’obscurité pour s’enfuir et rejoindre le monstre auquel elle était destinée, le Mégaron.

Théo, un brave gars un peu paumé, voit sa vie basculer quand sa femme perd leur enfant. Cette dernière décide alors de faire un break. Le break s’éternise et Théo se retrouve seul avec sa mère comme unique famille. Et comme on dit jamais deux sans trois, une autre mauvaise nouvelle vient le frapper alors qu’il a un genou à terre. Sa pauvre mère est atteinte d’un cancer. Elle décède quelque temps après le laissant seul avec son chagrin. Il s’enfonce dans une terrible dépression et se réfugie dans un livre qui lui a été légué.

Jimmy Jones a quinze ans. Il vit à Newport, Rhode Island, dans les colonies anglaises de l’Amérique du Nord. La piraterie touche à sa fin suite à une série d’arrestations et de pendaisons exemplaires. Jimmy n’aime pas cette barbarie. Même s’il s’agit d’assister à la mort de pirates, dessiner et lire sont pour lui des passe-temps bien plus enrichissants. Mais un jour, son passé le rattrape. Il apprend que son défunt père était un marin disparu en mer, un pirate, tout comme le fut son grand-père et voici que ce dernier vient à mourir et lui lègue son bien le plus précieux, le « Polyphème ».

Comme Mélanie Fazy , la talentueuse préfacière – et auteure bien connue – j’ai tapé ‘Armand Cabasson’ sur Google. C’est vrai, il est psychiatre et se penche sur les problèmes des enfants en difficultés. Cela se ressent très fort dans cet admirable recueil. Il est aussi écrivain de thrillers… napoléoniens. Cette fibre historique imprègne cinq des douze nouvelles : deux se déroulent durant la Guerre de Sécession, deux au Moyen-Âge et une au temps du Japon héroïque. Toutes ont en commun une frayeur subite et la destruction d’idées reçues face au surnaturel.

Ah ! Ce sacré prof de sport. Qu’est-ce qu’on l’aime. Qu’est-ce qu’on l’adore quand il nous pique notre bière et qu’il en devient schizo. Et puis, notre maîtresse, qu’est-ce qu’elle est sympa. Je ne la remercierai jamais assez de porter des mini-jupes et des talons hauts. Et Monsieur le curé. On aurait peut-être du lui dire que les églises servent aujourd’hui de salle de concert pour les groupes de gothique-rock ?

Les raisons de la colère L’amour en question

Les hommes de l’ombre Une élève douée