Critiques

Il s’agit d’un voyage dans le futur assorti d’une dystopie et satire politique : le héros, Damon, va découvrir à son arrivée 50 ans plus tard que ce que lui montrent les responsables des « Etats-Unis du Monde » qui l’ont accueilli et qui sont, ô surprise, les descendants directs des responsables américains qui l’ont envoyé (certains portent des noms déjà connus, d’autres des noms parodiques comme Courteous ou Wolfish). Échappant à ses hôtes géoliers, il rentre en contact avec un des derniers groupes de résistance contre le pouvoir oligarchique qui s’est installé.

Red Coleman a tout de l’Américain moyen. Il possède un ranch et est marié, pour la 2e fois, avec Susan, sa première épouse ayant disparu sans crier gare. Lui qui ne voyage jamais, s’en va retrouver sa femme à Nice. Sa femme qu’il ne reconnaît d’ailleurs pas à son arrivée. Il se retrouve dans un pays qu’il ne connaît pas, dont il ne parle pas la langue, en plein carnaval de Nice, en compagnie d’une inconnue qui prétend qu’ils sont mariés. Et de plus, il est traqué par une horde de tueurs… Bon, il est vrai, qu’il est ivre la plupart du temps, mais ça n’empêche pas qu’on lui tire dessus.

André Gide déclarait : « Ce n’est pas avec de bons sentiments qu’on fait de la bonne littérature ». Pour n’être pas une loi mathématique absolue, cette loi se vérifie statistiquement avec un intervalle de confiance de 99 %. Et le volume que je viens de lire en est hélas un témoin de plus.

  Voila qui ravira les fans du grand, de l’immense, de l’énoooorme Robert E. Howard. Cet écrivain culte - non pas l’inventeur de la Fantasy, il y en a eu d’autres avant lui-, est le concepteur, entre autres, de Conan le Cimmérien. Conan qui est le vrai représentant de l’Heroïc Fantasy, celle du sang qui coule et de la sueur qui imprègne la peau. Conan, LE guerrier à l’état pur. Howard débute les aventures de Conan en 1932 dans la mythique magazine Weird Tales. Depuis, le succès n’a jamais été démenti, que ce soit au cinéma, en dessins animés, dans les comic-books.

L’inspecteur Lili Lafayette est dans une impasse. Discréditée auprès de ses supérieurs pour le meurtre d’un innocent, elle est mise à pied. Résultat, elle déprime. Elle boit. Elle traîne de bar de nuit en bar de nuit et finit par se faire jeter dehors par un videur pour avoir casser la gueule à tous les machos qui l’accostaient. Pendant ce temps, le Big Boss est toujours prisonnier de son lit d’hôpital. Et c’est Tony Furiani qui prend la relève à coups de lance-roquettes.

L’année 2007 a été bien remplie pour Catherine Dufour. Un livre chez Nesti (« L’Immortalité moins six minutes »), la réédition de son superbe « Le Goût de l’Immortalité » au Livre de poche et ce Club Van Helsing, « Délires d’Orphée ». De quoi finalement rendre un écrivain heureux. Faut-il encore vous rappeler le concept de la collection Van Helsing ? En deux mots alors. Les descendants du célèbre chasseur de Dracula, Abraham Van Helsing, ont fondé une société, le Club Van Helsing, qui engage des chasseurs pour traquer les monstres de toutes sortes.

La grande machine à recycler qui alimente la production hollywoodienne depuis les premiers balbutiements du cinématographe ne pouvait pas manquer de régurgiter, sous une forme ou une autre, les icônes de l’actionner eighties. Après Rocky Balboa, revenu d’entre les cordes, un John McClane sournoisement émasculé, mais drôle et avant un Indiana Jones qui semble être le seul à vouloir jouer à fond la carte de l’inévitable vieillissement, John Rambo nous revient dans une courte aventure aux allures de pamphlet paradoxal.

Série noire pour nuit blanche Un élève doué

Alors qu’il fuit, Stephen se sent attiré par une demeure dans les beaux quartiers de New York. Dedans se trouve un enfant, mais aussi un homme et une femme qui ne sont autres que ses parents. Heureux d’avoir retrouvé sa famille, Stephen se détache de ses amis des bas quartiers. Il vit un rêve. Il veut oublier. Mais pourra-t-il longtemps refuser de voir la triste vérité ?

Le titre indique déjà le thème de ce premier volume du cycle de « La Patrouille du Temps », qui en comportera quatre. Cinq nouvelles s’articulent autour du même personnage principal, Manse Everard, un habitant lambda du New-York de 1955, qui est conduit à répondre à une offre d’embauche bien secrète. Par l’intermédiaire d’agences disséminées à travers le temps, des surhommes du futur, les Danelliens, recrutent dans toutes les époques des patrouilleurs afin de réparer la trame du temps, déséquilibrée par des terroristes temporels.