Critiques

Mary Wollstonecraft

Suite à un défi lancé par Lord Byron, la jeune Mary Godwin a toutes les peines du monde à trouver l’inspiration. C’est alors qu’elle trouve dans les affaires de sa défunte mère, un curieux carnet… Entre vérités et mensonges, entre la vie et la mort, cette lecture va changer le cours de l’histoire… Avec un tel pseudonyme rappelant deux monstres sacrés du cinéma fantastique et d’épouvante (Peter Cushing et Vincent Price), j’attendais énormément de cette nouvelle. Et je ne fus pas déçu !

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Fusion

Novella préfacée par Jean Van Hamme (BD « XIII », entre beaucoup d’autres). Histoire à la fin surprenante et révoltante, le récit court de 70 pages nous explique le profond sentiment de perfection qui obsède une mère, mère abusive qui refuse l’autonomie de sa fille de 6 ans, avec foule de détails parfois amusants, parfois choquants. Cruelle, dérangeante mais bien rythmée, une « longue » nouvelle qui nous démontre par l’extrême que la perfection n’est pas un idéal en soi. Fusion par Sophie Flamand, éditons Lamiroy

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Petit cirque (Le)

Comme elle l’a déjà fait dans d’autres livres, Gudule adore mettre Merlin, ici avec la fée Viviane et la sorcière Morgane, dans les situations et cadres les plus bizarres. Dans ce livre, Merlin est sommé par on ne sait trop quelles puissances supérieures de trouver un remplaçant à Arthur, celui-ci étant mort avant d’accomplir son destin. Et ses dons de divination l’envoient chercher le nouvel Arthur... en 1871, aidé d’un curieux poème que l’amateur de poésie aura identifié bien avant Merlin...

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Terre, planète impériale

Milady continue de rééditer les textes d’Arthur C. Clarke. Après Odyssées l’intégrale des nouvelles de l’auteur, voici Terre, planète impériale. Il s’agit d’un roman mineur, paru dans les années 70, réservé à un public d’adolescents. On me rétorquera que c’était aussi le cas pour la trilogie de l’espace précédemment sortie chez Milady. C’est vrai, mais ici cela se ressent particulièrement par le manque flagrant d’actions dans ce roman.

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Roverandom

Time Out

Computer Kidd a rejoint la base d’Hideout et cherche toujours un moyen de contrer la Cohérence. Il a la sensation d’avoir la solution à portée de main mais celle-ci lui échappe. Le jeune homme est également perturbé par ses sentiments envers Serenity, qui ne semble pas être attirée par lui. La jeune fille, qui hésite de son côté à révéler son amour au jeune homme, se sent perdue au milieu de la communauté dominée par son père, lequel rêve de coup d’éclat contre la Cohérence. L’avenir de l’humanité est en jeu.

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Moi, Lucifer

Il s’agit d’un récit « autobiographique » qui serait signé par Lucifer pendant un séjour sur Terre dans le corps d’un écrivain suicidé suite à un pari avec Dieu. Et notre Diable essaye, en même temps, d’expliquer le pourquoi de sa révolte et de se poser en défenseur de la liberté de l’homme face au tyran D.

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Six ans déjà

Soyons honnête… Cela sentait déjà un peu le roussi avec « Ne t’éloigne pas » qui sort en poche en même temps que ce « Six ans déjà » déboule en grand format. La formule Coben est parfaitement rodée : un premier chapitre en forme de point d’interrogation, un brave héros qui ne comprend plus rien à une vie qu’il pensait réglée comme du papier à musique… Et enfin une « solution » qui se trouve dissimulée quelque part dans le passé.

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Évariste

Il s’agit d’urban fantasy, c’est-à-dire de roman contemporain mêlant magie et créatures fantastiques à la vie courante. « Genre » qui, selon la manière avec laquelle on le décline, peut être rattaché à la science-fiction « hétéroclite », celle où on admet comme scientifiques les théories paranormales. À partir du moment où l’auteur et le narrateur prétendent regarder de façon rationalistes les actes magiques et introduire des méthodes scientifiques modernes dans leur enquête et dans leur usage du paranormal...

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Galaxies Nouvelle série n°26/Lunatique n°87

La science-fiction italienne ? On arpente des coteaux rares ici. Voici en effet un numéro consacré uniquement à la SF transalpine. En page 149, Jean-Pierre Fontana y va d’un historique complet. Vous me connaissez, c’est cela que j’ai lu en premier, bien sûr. Très intéressant, depuis ce bon vieux Leopardi jusqu’à Valerio Evangelisti, il trace une esquisse de l’Imaginaire italien, très peu connu chez nous, et, en fin de compte, pas très abondant. Oui, nous connaissons Dino Buzzati et Italo Calvino, peut-être Lino Aldani aussi, mais c’est à peu près tout.

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