Critiques

Angel, jeune ado américaine, hérite de son oncle préféré d’un « cadeau » : elle voit les morts, ce moment bref normalement entre le départ de l’esprit vers l’autre côté. Pour cela, son oncle a mis au point des lunettes rouges qui permettent de capter des choses étranges : des âmes, des villes invisibles… Aidée par un jeune homme, Angel va pousser son enquête sur les pistes que son oncle lui a laissées, au risque de se perdre.

Voici un livre qui oblige à réfléchir sur l’aphorisme de Heinlein sur l’écriture de livres pour « juvéniles » : il y a plus que le seul fait que le héros soit adolescent, il y a dans la rédaction une adaptation à la perception du monde par les adolescents, que Heinlein lui-même a su gérer et que Claude Ecken adopte. Écrit pour des « adultes », ce roman serait assez différent, tant dans la manière de présenter les bases techniques et sociales du monde dans lequel l’histoire se passe que dans le ton général de l’histoire.

Contrairement à ce que croient certains, le thème du vampire, comme nombre d’autres thèmes légendaires ou cryptozoologiques, a déjà été abordé un certain nombre de fois par la science-fiction. Et si, dans sa postface, Jeanne-A se croit autorisée à rajouter à la liste de vampires de romans de SF qu’elle cite la Gorgone Shambleau, je crois bien que Northwest Smith, L’aventurier de l’espace de C. L. Moore a aussi rencontré un vampire dans ses pérégrinations à travers le système solaire.

Dans un lointain futur où la terraformation de planètes a été confiée aux Maîtres des pluies qui mélangent techniques scientifiques et chamanisme, la Terre est devenue une planète désertique, et l’Islam a remplacé la Chrétienté. Les catholiques sont tolérés, les protestants ont dû se réfugier sur Mars. Et montent un complot pour reprendre le pouvoir avec l’aide d’un Maître des pluies rendu amnésique. Mais d’autres, et le hasard, et un extra-terrestre qui cherche à quelle religion terrienne se rallier, vont perturber le jeu.

Un des 5 dieux a disparu et même si ses co-dieux ne l’aiment pas trop car c’est, en quelque sorte, le chef, ils décident de désigner des champions dans le monde pour rechercher l’absent. Des champions plus différents, ca serait compliqué : un Trigron bagarreur et soupe-au-lait, une paire de voleurs télépathes, un versificateur ado, une princesse avec des cheveux magiques, le tout avec une captive aux yeux dorés, enlevée par le Tigron.

Quand j’ai vu le titre, j’avais juste envie de lire une histoire sur la vie dans Big Apple ou les quartiers. Un truc qui me donne envie d’y aller, alors que l’année passée, gagnante d’un séjour avec vol à New York, je l’ai offert à des proches, tant l’idée et l’image que j’avais de cette ville me déplaisaient. Disons, que je n’ai pas eu tout à fait ce que j’attendais, certaines nouvelles semblant être une accumulation de faits, façon ligne de vie, d’autres déclarant d’emblée, que leur village, c’est leur NY et déjà, je zappais… J’en retiens 4.

Ultime tome des aventures de Jacinda, la draki. Bien sûr depuis le tome précédent, on sait qu’elle veut sauver Miram, la sœur de son « fiancé » Cassian. L’aventur e sera plus éprouvante que prévue pour le groupe, où on trouve Tamra, la sœur de Jacinda, Will, son amoureux et Cassian. Ce volume ne peut s’apprécier que dans la suite. Lecture ado-jeune adulte, elle mâtine les périls et les sentiments, sans trop de mièvrerie et clôture agréablement la trilogie. Ceux qui auront accroché y trouveront leur bonheur, les autres n’arriveront de toute manière pas au troisième livre !

Le monde est en effervescence car l’Amas (Anomalie Magnétique de l’Atlantique Sud) gagne en ampleur et en puissance. Les nuisances s’étendent et ni les gouvernements ni les scientifiques n’ont de solution. Vincent Tanner arrive à Sao Paulo pour occuper un nouveau poste dans le géant brésilien de l’Internet mondialisé : Globo. Accessoirement, il espère renouer avec son ex et retrouver sa fille, qui lui manque énormément.

Impossible à résumer, voilà un ensemble de textes en prose ou vers qui évoquent les impressions et surtout les histoires et conversations imaginaires que l’auteur attribue à des portraits peints. Comme pour toute interprétation – poésie, image –, c’est personnel, et on a du mal à dire qu’on aurait imaginé la même chose face à ce portrait. Je regrette juste que les portraits choisis soient en fait peu connus. Pourtant, je passe pour une personne assez cultivée. De ce fait, je suis restée souvent distante par rapport au texte. La galerie des murmures par Isabelle Cousteil, Triartis

Membre de la Ligue de l’Imaginaire, Olivier Descosse s’était illustré depuis le début des années 2000 avec une série de polars sombres, solidement charpentés, dans la mouvance amorcée par Jean Christophe Grangé. Silencieux depuis près de quatre ans et La spirale des abysses, Descosse revient chez un nouvel éditeur… en quête d’un lectorat que l’on devine totalement différent.