Critiques

Deux romans réunis. Le premier – Le souffle du dragon – parle de la quête de 3 amis, Kaylan, paysan et guerrier, Sheelba, magicienne, et Shaar-Lun, un jeune voleur. Ils sont embrigadés dans un parcours d’où un seul sortira vivant pour devenir le nouveau Empereur-Mage. Le tome se consacre aux épreuves qu’ils ont à passer. La seconde partie – L’éveil du dragon –  parle du début du règne du nouvel Empereur-Mage qui doit sauver son fils nouveau-né alors que le dragon sur lequel la ville a été construite menace de se réveiller. Il doit affronter son ex-meilleur ami.  

Deux destins, deux histoires, une réussite !

Un petit livre pour les teenagers sur la mutuelle adoption entre deux êtres meurtris par la vie. L’une est une très jeune femme, réfugiée, victime de violences et l’autre une chienne de combat, usée, abusée, blessée. Leur rencontre accidentelle finit en coup de foudre réciproque.   Ce texte est presque un conte pour jeunes gens sur la vie et ses cruautés, mais aussi ses beaux côtés. Sur l’acceptation de l’autre dans sa différence. Ce livre pourrait servir de base à un travail scolaire.   L’écriture est fluide, le vocabulaire adapté, mais pas simpliste. Le thème plaira aux amis des animaux.  

Céline nous livre ici un petit chef-d’œuvre d’inventivité. Quand je dis : petit, je veux dire par là que l’ensemble de la nouvelle paraît bien trop court. Nous vivons les aventures d’un expert en assurances (Explication succincte, mais la seule que j’ai trouvée en adéquation avec cette histoire). Cet expert multiplie les gaffes. Elles coûtent un bras à la compagnie qui l’emploie. Notre héros se voit rétrogradé. Et, à force de bévues, il est congédié. Comme seul boulot, protéger une maquerelle.  

Ce n’est pas ce roman qui va me détourner de mon intérêt pour les auteurs scandinaves ! Ce thriller est maitrisé du début à la fin et pour un premier roman, c’est particulièrement réussi.   Louise Andersen est heureuse, amoureuse d’un écrivain en panne d’inspiration, et vit sur une ile danoise. Un jour, un homme hagard entre dans le café qu’elle tient et l’appelle Hélène. Il est comme fou. Le monde de Louise s’écroule quand, la police alertée, elle est soumise à un test ADN comparé à celui des enfants de cet homme... elle est bien leur mère, disparue depuis 3 ans.

Ici, pas de fioritures, on y va direct comme une attaque de commando. 6 kg de quoi ? allez-vous me demander avec une certaine incrédulité.   Un homme ouvre la porte de chez lui. Sur le perron. La tête de sa femme qui pèse ? Je ramasse les copies dans 15 minutes. L’homme ramasse la tête, l’emballe et s’en va chercher qui aurait pu faire cela. Son but ? La vengeance, bien entendu. Plus il avance, plus il s’enfonce dans le territoire des créatures de la nuit.   Agréable et sombre. Cette nouvelle m’a emmené dans les tréfonds d’un monde aux allures glauques, malsaines et surtout dangereuses.

Par une nuit d’orage, Daniel Trusk, un ex-flic alcoolique devenu détective, prend en charge une jeune institutrice en panne sur le bord de la route, Kathleen Herton. À la recherche d’un endroit pour s’abriter, ils sont attirés par les lueurs d’un manoir perdu au milieu de nulle part, propriété de la famille Vardek. Celle-ci occupe les lieux depuis des siècles et se livre à de la sorcellerie. Alors que les portes se referment sur eux, Trusk comprend qu’ils sont à la veille d’une grande cérémonie sacrificielle, et qu’ils n’ont aucune chance de s’échapper...  

Occupé à enquêter sur un trafic d'objets enchantés, Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage du Cercle Cyan, se trouve mêlé à une série de meurtres. Confronté à des gargouilles immortelles et à un puissant sorcier, Griffont n'a d'autre choix que de s'associer à Isabel de Saint-Gil, une fée renégate que le mage ne connaît que trop bien...  

Un coup de poing dans l’estomac. C’est ce que je retiens en premier de ce roman. Cette autobiographie qui en fait n’en est pas une.   Ceux qui sont anticonformistes comme moi vont adorer ce style quelquefois brutal, cette vision de notre société exceptionnellement bien décrite. Certains livres et certains films m’ont marqué par ce côté cynique, mais tellement vrai de cette société de consommation dont nous faisons partie malgré nous. Comme ça à l’emporte-pièce j’ai « Fight Club », « Chute Libre » et comme livre, « Infection ».

Un veuf observe les femmes de son balcon. Il est là, englué dans sa perversité, ses fantasmes. Dans sa rue s’ouvre un curieux établissement. Au début, notre homme ne s’y aventure pas. Juste par peur de l’inconnu. Bientôt, c’est plus fort que lui, il faut qu’il s’y rende. L’endroit, ce bar aux allures mystiques l’attire comme un aimant. Il se met sur son 31 et entre dans cette bauge. Mal lui en prit.   Rares sont les récits incluant des démons qui ne me plaisent pas.