Littérature de l’Imaginaire

Commençons par déclasser le livre : c’est une utopie traditionnelle, plus essai que roman, pas vraiment un roman de SF. Du point de vue littéraire, en tant que roman, il n’y a presque rien : le rêve du héros qui lui permet de prévoir l’avenir et de se préparer au changement de monde à venir.

  Et si demain l’on trouvait un vaccin contre le sida ?Quelle aubaine me direz-vous. Et quelle aubaine pour ces millions de malheureux qui souffrent tous les jours de cette terrible épidémie.Et c’est exactement ce qu’ont découvert des scientifiques. Une piste plus que prometteuse afin d’éradiquer ce fléau qui ronge notre société. Seulement, le miracle provient du foie d’un dugong. Ce dugong est une espèce classée officiellement disparue. Tous les espoirs fondent comme neige au soleil.

Des jumeaux de 16 ans se découvrent « rêveurs du temps ». Tim et Eloïs fuient leur maison après un rêve prémonitoire qui les conduit chez leur oncle, où ils apprennent qui ils sont en vérité. Taranis est un Celte et Parfénia une Phocéenne (Masalia est le Marseille du temps des Grecs et des Romains). Ils se sont aimés du premier regard, comme on peut y croire quand on a 16 ans. Mais leurs clans ne sont pas vraiment amis : le père de Taranis veut même conquérir la riche cité du père de Parfénia.

Rien ne sembler pouvoir troubler cette paix durement acquise. Elle semblait immuable, comme une continuité à l’évolution des races. Les plus âgés de la contrée n’avaient aucun souvenir d’une guerre qui jadis, avait fait rage. On gardait une armée plus par principe que par nécessité. Les vétérans arboraient de jolies cicatrices infligées lors de combats mémorables. Oui, mais quels genres de combat ? Juste de rudes entraînements contre un ennemi fictif. Un ami qui s’était mué en ennemi juste le temps d’une bataille !