Littérature de l’Imaginaire

On ne le répétera jamais assez : la lecture de l’oeuvre de J.G. Ballard est absolument nécessaire à quiconque souhaite questionner la société dans laquelle nous vivons ainsi que ce vers quoi nous tendons collectivement (ne serait-ce que d’un point de vue inconscient).

Après une terrible guerre qui avait vu la fin des chemins blancs et le Chien-de-la-Lune aux commandes du Rongeur d’Os redevenir la bête qui sommeille en son sein, voici qu’un danger extérieur oblige Nifhell et Muspell à s’associer pour lutter contre des cubes gigantesques qui détruisent tous les mondes qu’ils rencontrent. Mörgane, Xâvier, Xândrine, Vränke, Alyss, Rôlan et Mârk repartent sur la piste de celui qui se cache et mène la vie dure aux deux mondes qui enfin se retrouvent. Leur destin à chacun se précise, parfois dans la douleur, avec de terribles

Fell’s Church et son lycée. Elena, la reine des élèves, rentre de vacances en France, les pieds de plomb. Elle sent que plus rien ne va être pareil… Et cet énorme corbeau qui la suit partout n’est pas du genre à la rassurer. Mais à ce point, elle n’imaginait pas que le nouvel élève, Stefan Salvatore, avec ses airs mystérieux cachait de terribles secrets. Que s’il lui résistait, c’est que sa ressemblance avec sa fiancée de la Renaissance, Katherine, le paralysait. Cruelle Katherine qui lui a préféré son frère, cruelle qui s’est chargée de le rendre immortel, d’une morsure.

Le mieux est l’ennemi du bien et trop de battage autour d’un livre tend à placer la barre d’évaluation trop haut. Si Le Déchronologue est un très bon livre, ce n’est tout de même pas le chef-d’oeuvre immortel à faire blêmir les mânes de Cervantes, de Shakespeare et de Victor Hugo réunis qu’annoncent certains sur les forums. Et c’est moins encore le pensum réservé aux lecteurs avertis et visant à sélectionner les super-lecteurs que veulent en faire certains des intervenants.