Soumis par Georges Bormand le mar, 04/06/2024 - 06:00
Ann Leckie revient dans l’univers du Radch, mais en dehors du dit Radch, ce qui lui permet de présenter de manière plus fouillée les Presgers et leurs Traducteurs, et aussi de poser de manière un peu plus complexe les questions de gendre[1], puisque, en dehors du Radch, les différents gendres sont désignés par des termes différents et non plus uniformément par le féminin. Ce roman est donc nettement plus complexe que la trilogie de l’Ancillaire.
Il comporte trois personnages principaux, dont les points de vue alterneront, ainsi qu’occasionnellement ceux d’autres personnages.
Soumis par Georges Bormand le ven, 27/11/2020 - 06:00
Peut-on classer en fantasy ce roman d’un monde ancien, habité par des « dieux » animistes plus ou moins grands, qui auraient succédé à d’Anciens Dieux dignes de mondes lovecraftiens ? Où les pouvoirs de ces dieux reposent sur l’énergie que leur fournissent prières et sacrifices et où les dits dieux doivent gérer leur dépense d’énergie et ne peuvent réaliser leur volonté que de la façon la moins coûteuse possible ?
Soumis par Georges Bormand le mer, 20/03/2019 - 06:30
Ce roman se situe dans le même univers que la trilogie de l’Ancillaire, mais nous donne un point de vue assez différent. Il dissout l’impression qu’on pouvait avoir eue d’un empire du Radch qui aurait avalé toutes les communautés humaines et qui en serait devenu le représentant de l’Humanité dans son ensemble face aux Presgers, puisque nous avons ici, plus ou moins affectées par le Conclave convoqué à la suite de la déclaration d’indépendance des IA, plusieurs communautés humaines, dont celle de l’héroïne, Ingray Aughskold, en train de s’affronter à propos du contrôle de certaines portes.
Soumis par Georges Bormand le jeu, 22/12/2016 - 06:00
Ce troisième volume poursuit (conclut ? Ce n’est pas certain, la fin peut très bien n’être que provisoire) les chroniques du Radch. Il ne manque ni d’intérêt, ni de données nouvelles puisque Breq va devoir défendre la station Athoek contre une tentative de reconquête par la faction d’Anaander Mianaai qui a détruit le Justice de Toren. Mais il va devoir gérer en plus les interventions d’un ancillaire venu d’un vaisseau antérieur au Radch et d’un traducteur presger venu juger si le traité entre le Radch et les Presgers n’est pas résilié du fait des humains.
Soumis par Georges Bormand le sam, 04/06/2016 - 06:00
Comme dans tout second tome d’une série, ici les Chroniques du Radch, le récit s’élargit un peu et la crise se développe. Désormais doté d’un nouveau vaisseau, La Miséricorde de Kalr, Breq, l’ancillaire qui porte les souvenirs du vaisseau disparu Justice de Toren, et que la Maître du radch Anaander Mianaaï a désormais baptisé de son nom et doté du grade de capitaine de flotte, a reçu pour mission de rejoindre et défendre la station Athoek, située en orbite d’une planète productrice de thé.
Soumis par Georges Bormand le sam, 14/11/2015 - 06:00
Commençons par discuter le terme utilisé dans le titre, néologisme créé de façon incorrecte par l’auteur, puisque ancillaire signifie « qui concerne les servantes » et que pour désigner ces servantes, il aurait fallu raccourcir l’adjectif et créer le terme « ancille », afin que le rapport entre substantif et adjectif soit correct. Mais Ann Leckie, comme c’est souvent le cas avec les néologismes américains, s’est sentie obligée de ne pas raccourcir et a donc appelé « ancillaires » ses personnages.