Soumis par Chris de Savoie le jeu, 23/04/2009 - 21:07
Roma aeterna est un livre différent, qui ne possède pas d’intrigue à proprement parler. Il s’agit en effet d’une uchronie couvrant plusieurs siècles. Ici, pas d’éléments tirés de la fantasy (magie, elfes…), pas de phénomènes fantastiques ou d’invention futuriste. Non, Silverberg propose simplement le récit du monde tel qu’il serait peut être devenu si l’Empire Romain n’avait pas été détruit.
Soumis par Equipe Phenix le lun, 30/06/2008 - 12:41
La souffrance. Il est rare qu’elle soit ainsi au centre d’un roman de SF... C’est celle d’abord de Miner Buris. Il a été enlevé par des extra-terrestres qui ont modifié la plupart de ses organes dans un but aussi sadique qu’incompréhensible. Miner est désormais un monstre dont les organes lui occassionnent souffrance et désagréments. Mais sa souffrance est avant tout sociale et psychologique, lui que personne ne veut plus voir, lui-même y compris.
Soumis par Franck Boulègue le mer, 05/09/2007 - 23:18
Ce roman de Robert Silverberg a la particularité d’être sauvé de l’oubli par la grâce d’un dernier chapitre de toute beauté. Car il faut bien reconnaître que jusqu’à ce mémorable chapitre n°29, l’auteur ne parvient jamais vraiment à captiver l’attention de son lectorat. Le récit n’est pourtant pas dénué d’intérêt, ni de style - loin s’en faut. Silverberg n’est pas le premier venu, il sait comment bâtir une intrigue et des personnages crédibles. Mais rien n’y fait. On ne parvient pas à s’intéresser intimement au déroulement de la narration.
Soumis par Bruno Peeters le mer, 22/08/2007 - 21:23
Sous le chaud soleil tunisien, et profitant d’une quinzaine de jours de repos bien mérités, je lus quelque peu et vous livre ici une petite chronique improvisée. Oh ce ne sont pas là critiques officielles mais de simples impressions de lectures qui m’ont fait passer un temps agréable.
*
Soumis par Bruno Peeters le sam, 16/06/2007 - 16:56
Deux nouvelles, déjà, avaient prouvé la passion de Silverberg pour un Empire romain éternel. Les très émouvantes Légendes de la forêt véniane (1989), parues dans l’anthologie « Le Nez de Cléopâtre » (Présences, 1994), où deux jeunes gens, sous la deuxième république, en l’an 1897 de notre ère, découvrent, au plus profond de la forêt viennoise, le dernier descendant de l’Empire. Puis A la rencontre du Dragon (1999), publié dans le recueil « Horizons lointains » (J’ai lu Millénaires, 2000), où un historien passionné relate le tour du monde de l’empereur Trajan VII en 1529 de notre ère.
Soumis par Bruno Peeters le mar, 06/03/2007 - 20:49
Après le petit en-cas que constituait En un autre pays (chez Folio SF également), et que je viens de critiquer ici même, voici un tout gros plat, à nouveau dans la série « Nouvelles au fil du temps », formant donc manifestement le quatrième volume de l’intégrale prévue par feu Jacques Chambon. Les textes vont de 1988 (où s’arrêtait Voile vers Byzance) à 1997.
Soumis par Bruno Peeters le mer, 03/01/2007 - 22:55
Depuis le décès de Jacques Chambon en 2003, la publication des meilleures nouvelles de Robert Silverberg est interrompue, hélas, au grand dam de ses nombreux admirateurs en pays francophones.
Trois forts volumes étaient parus chez Flammarion, tous très bien accueillis car témoignant du très grand talent de Silverberg pour les textes courts, enfin rassemblés.
La collection sera-t-elle poursuivie ? On peut en douter. Car elle s’arrêtait aux nouvelles parues en 1987.
Pages