DICK Philip K.

Coulez mes larmes dit le policier

Dans un futur à la fois proche et uchronique (du genre de ceux qu’affectionnent l’auteur), Jason Taverner est une véritable star de la télévision. Il revendique des millions de spectateurs à chaque émission quotidienne. Un soir, alors qu’il s’apprête à entrer chez lui, il est appelé par une de ses anciennes conquêtes qui le somme de le rejoindre. Arrivé sur place, il se fait littéralement agresser. Lorsqu’il se réveille le lendemain matin dans un hôtel miteux, avec son costume de la veille, une liasse de billets en poche, il n’a aucun souvenir de son arrivée là et plus aucun papier sur lui.

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Voix de l’asphalte (Les)

Visiblement retrouvé par les ayants-droits dans les invendus et inachevés de Philip K. Dick, ce texte aurait demandé un important travail d’édition et de correction pour éliminer les défauts et les redondances. Il comprend apparemment les plus graves défauts de l’écriture de Dick, à savoir les études pseudo-psychologiques des personnages, de surcroit profondément incohérents, et les redondances des commentaires, et ne semble pas comporter ce qui sauve les meilleurs romans, une idée surprenante et la réflexion sur la réalité.  

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Glissement de temps sur Mars

Sur un Mars tel que l’imaginaient encore les romans du vingtième siècle, avec des indigènes qui survivent autour des canaux érigés par leurs ancêtres, les colons venus de la Terre survivent tant bien que mal. Jack Bohlen est un réparateur d’engins électroniques et son voisin Otto Steiner a un fils, Manfred, autiste élevé dans un camp.

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Blade Runner

Nous sommes en 1992 à San Francisco, et non en 2019 à Los Angeles. Rick Deckard est un chasseur de primes qui traque non pas les répliquants, mais des androïdes Nexus 6 destinés à servir les humains dans toutes les tâches y compris les plus ingrates. La fondation qui les fabrique s’appelle Rosen, et non Tyrell. Deckard ne vit pas seul, mais avec sa femme, Iran, dans un immeuble en partie abandonné. La Terre a été dévastée par une guerre nucléaire, tous ceux qui ont pu fuir se sont installés dans les colonies comme Mars.

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Maître du Haut Château (Le)

Une nouvelle traduction agrémentée d’une postface et du début de la suite inachevée. Un excellent roman, incontournable, qui mêle uchronie et univers parallèle.

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Le dernier des maîtres et Immunité

Les nouvelles que présentent les deux recueils qui viennent de reparaître chez Folio SF, Le dernier des maîtres et Immunité, sont presque toutes des nouvelles des tout débuts de Dick, entre 1952 et 1956. Elles présentent déjà certains thèmes des textes ultérieurs, comme la création d’une fausse réalité, les risques de machines indépendantes, les dystopies possibles, en particulier post-catastrophe, post-guerre nucléaire, ou post-conquête spatiale...  

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Ubik

Affronter les psis n’est pas donné à tout le monde mais l’agence Runciter & Associés est la meilleure. Sera-ce suffisant ? Réponse dans ce classique incontournable.

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Deus Irae

« Cadavre exquis » entre Dick et Zelazny, où le lecteur peut s’amuser à essayer d’attribuer chaque passage à l’un ou l’autre des auteurs, ce roman raconte la quête de Tobie McMasters, un peintre « incomplet », sans bras ni jambes, mais pourvu d’extensions mécaniques, à travers un bout des États-Unis d’après la guerre atomique, à la recherche de Carleton Luftheufel, le responsable de la guerre, qu’une nouvelle religion a déclaré le Dieu de Colère. Il rencontrera dans sa quête machines détraquées, mutants, chrétiens et adorateurs du Dieu de Colère...  

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Maître du Haut-Château (Le)

Lorsque Philip K. Dick publie en 1962 Le maître du Haut-Château, il fait paraître son premier succès littéraire et une référence dans le genre uchronique. Partant du principe que les alliés ont perdu la guerre face à la coalition Allemagne-Japon-Italie, il imagine les États-Unis partagés entre les vainqueurs. L’Ouest appartient aux Japonais, l’Est aux Allemands, avec une zone neutre dans les Rocheuses.

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Guérisseur de cathédrales (Le), suivi de Nick et le Glimmung

Le premier roman est un texte considéré comme mineur dans lequel transparaissent nombre de ses obsessions, en particulier le sentiment d’échec permanent et son incapacité à communiquer avec les femmes, et était déjà paru chez Pocket. Le second, qui reprend le lieu de l’action et le personnage du Glimmung, mais de façon bien différente, semble un ajout récent au corpus de l’œuvre de Dick, et n’a été traduit qu’en 2013.

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