Littérature de l’Imaginaire

  Le cycle de Tiamat regroupe une série de romans qui demeurent des classiques pour le lecteur de SF. Joan D. Vinge y construit un univers futuriste complet et original, où l’Hégémonie règne économiquement sur les autres planètes. Ce monde, simple d’apparence, recèle d’anciens secrets oubliés que les héros redécouvrent peu à peu, développant l’intrigue initiale jusqu’à en faire une question qui concerne toute l’humanité.

Vous êtes à la tête d’une armada d’experts (Ouh, houa.. Who are you ?) Hum … Désolé. Cette armada de scientifiques de tous bords, après maintes études ont découvert que l’empire en était à son apogée et qu’il fallait à tout prix rassembler les cerveaux pour éviter que le savoir universel s’abîme dans l’éternité. Seulement l’empereur ne l’entend pas de cette oreille et grâce à un compromis politiquement judicieux, vous voilà embarqués avec vos savants vers une planète au bout d’une branche d’une galaxie elliptique. (Tiens bizarre, comme notre bonne vieille terre)

Le premier, sobrement intitulé "Catastrophes", groupe cinq romans célèbres, que l’on ne présente plus tellement ils font partie intégrante du courant cataclysmique de la SF :   La Fin du rêve, de Philip Wylie (1972)   Terre brûlée, de John Christopher (1956)   Soleil vert, d’Harry Harrison (1966)   La Goélette des glaces, de Michael Moorcock (1969)   Génocides, de Thomas Disch (1977)

Gauthier Guillet et Anna Cargali sont ce qu’on appelle des démystificateurs : ils sont appelés pour résoudre des mystères que l’on veut faire passer pour fantastiques, et qui sont plus généralement des arnaques plutôt que de véritables  phénomènes surnaturels. Avec le temps, Gauthier, volontiers misogyne et condescendant envers son associée, est d’ailleurs devenu totalement hermétique au fantastique. Pour lui, tout est rationnel.