Critiques

Linda s’apprête à entrer dans la forêt de l’oubli. Si elle y parvient, créatures et monstres du royaume sont condamnés à disparaître. La Très Haute Mère ne peut se le permettre. C’est pourquoi elle invoque le Krâs, ce démon décharné et difforme.

Le dernier roman de Serge Brussolo - l’homme qui écrit plus vite que son ombre ! - s’est vu estampillé de la mention « Thriller » par le Livre de Poche, alors qu’il s’agit en vérité d’un pur récit de science-fiction. Si le livre est jalonné de moments haletants, durant lesquels l’action prend le pas sur les concepts développés, il n’en reste pas moins qu’il trouvera plus aisément sa place sur les rayonnages de votre bibliothèque aux côtés des œuvres complètes de Robert Heinlein qu’à proximité de celles de Robert Ludlum.

Un jeune lycéen, plutôt timide et réservé, est « la tête à claques » de son lycée. Après s’être fait refaire le portrait dans la rue, il rencontre un type dans la vingtaine. Le gars est cool, à l’aise, sans gêne et plein d’entrain. Il aborde le jeune garçon et arrive à lire dans son esprit. Il y voit de l’angoisse, un mal être permanent et surtout une envie brûlante de comprendre les femmes. Mais comment fait-il ? se demande le lycéen. Pour le savoir, il accepte de le suivre en ville. C’est alors qu’il découvre, au fil de leurs déambulations, cet univers mystérieux que l’on nomme… la femme !

Un trajet en train, de nuit, par un temps fort chaud. On pense à un départ en vacances, mais Elodie, la fille Ferdinand Portet garde Titus tout contre elle. Titus, ourson en peluche de son état, veille sur elle et sur son rêve étonnant et effrayant. Châteaunord est une ville fortifiée sous la coupe d’un tyran, Mazarane. _ Il a perdu sa petite fille Sarah, portrait jumeau d’Elodie. Elodie erre dans un décor onirique entre réalité et rêve... au rythme des wagons sur les rails. Rêve ou réalité ou interprétation onirique d’une moche vérité, tout est possible...

Après L’Armée Des Morts, Zack Snyder s’attaque à l’adaptation cinématographique de 300, le superbe roman graphique, écrit et dessiné par Frank Miller puis colorisé par Lynn Varley, qui revisite, à sa façon (si personnelle) et sur le mode fantastique, l’une des plus célèbres batailles de la Grèce antique : celle des Thermopyles qui opposa, en l’an 480 av J-C., le Roi Léonidas et 300 soldats spartiates, triés sur le volet, à l’immense armée perse, menée par le Roi-Dieu Xerxès.

L’Ombre et la proie Donjons et dragons

Octobre 1894. Depuis des générations, les dragons règnent sur l’Empire des grands vents. Mais la révolution est en marche. La colère du peuple gronde aux portes de Saint Atanov, la capitale. Les balles fusent. Frères et sœurs ennemis tombent sous une neige incessante. Soudain, un homme hurle à la fenêtre « L’empereur ! … Il est mort ! ». Au même instant, les « gris », comme on appelle les rebelles, renversent les dernières barrières et entrent dans l’enceinte de la demeure impériale. L’homme apeuré court dans la chambre des héritiers.

Quelques milliers d’années après le tome 4, plus de 2000 ans après la tentative de retrouver la technologie de Stéfan Arkan et après l’épopée du mythique Klark Alister, de nouveaux héros sont embarqués dans l’exploration d’un vaisseau Kriss découvert dans les glaces d’une planète mi-aride, mi-glacée, Endélaor. Lord Liam Sullivan, le chevalier Valentin de Trolheim et un traître, Voman, entrent en éclaireurs dans le vaisseau. Mais le navire s’envole et les conduit dans une aventure entre nouveaux mondes, enlèvements, jeux du cirque et civilisations plus évoluées avant de revenir chez eux.

  Petit livret de 20 pages dessiné à quatre mains, il se lit comme un voyage dans le délire musical des deux auteurs : Aliceu et Bé ont totalement improvisé les dessins, comme des musiciens peuvent le faire lors d’un bœuf. C’est une BD qui s’écoute, où les sons émergent en fonction des goûts de chacun. Elle s’adresse aussi bien aux amoureux de ces histoires sans fin, aux mélomanes en quête de fantaisie d’un instant, qu’aux enfants en quête d’expression du son par le coloriage des bulles initialement en noir et blanc.

À force de courage et de ténacité, une fine lame évolue en place de protégé du roi. Cette fine lame, ce messire Durandal, (rien, mais alors rien à voir avec Roland de Ronceveau, qui jouait du cor dans les Pyrénées) se verra confier la lourde tâche d’aller quêter afin de retrouver la pierre philosophale. Cette aventure fera de lui et de ses compagnons de nouveaux hommes.