Critiques

Diaz, le moustique espagnol, et Pancho, le moustique basque, montent à Berlin rencontrer leur cousin. A leur arrivée, ils découvrent une ville en proie à la morosité et piétinée par des statues communistes géantes. Mais un mal plus grand touche la communauté moustiquaire. Le sang humain est devenu impropre à la consommation et les moustiques tombent comme des mouches.

Bon, il faut le courage de lire ce truc ; écrit dans un hexagonal télévisuel mêlé de charabia pseudo-scientifique ou para-métaphysique, ce livre pur cyberpunk nous montre un avenir de décadence complète où la conjonction des guerres civiles « djihadiques » et des évolutions « libérales » (je dirais plutôt capitalo-féodales) des différentes maffias installées au pouvoir ont amené l’humanité à l’aube de la régression totale de l’espèce humaine, d’abord par la dévolution scientifique et technique, puis par l’arrêt progressif des naissances.

Dans ce fabuleux artbook sur l’univers de Jim Lee, tout est decortiqué : ses amis, ses relations de travail, ses changements d’éditeurs, la création d’Image comics et bien d’autres choses encore. L’iconographie est très riche puiqu’il y a la totalité des couvertures réalisées par Jim Lee, ainsi qu’une backlist complète et exhaustive sur tout son travail. Un ouvrage indispensable pour tout fan de comics qui se respecte. Titre : JIM LEE millenium edition Scénario : Collectif Dessins : LEE Jim Couleurs : LEE Jim Editeur : Delcourt Collection : Contrebande Parution : Février 2007

Alors que les arlequins, ces combattants dévoués à la protection des voyageurs se voient contraints d’abandonner leur quête par manque de matière première et reprendre leur vie quotidienne de simple humain, des jumeaux vont faire une entrée dans leur monde et bousculer ainsi leur train-train.

Camilo est un conquérant à l’image d’Attila. Passionné, ambitieux et cruel, il n’accepte pas l’erreur. Si des peurs l’envahissent, il les évacuera avec une fille de joie, avant de la réduire au silence. Si la situation le demande, il n’hésitera pas à sacrifier ses propres hommes. Et de victoires en défaites, malgré les conseils avisés de ses plus fidèles généraux, il poursuivra son règne de conquête et de terreur, persuadé que son ambition finira par servir son peuple. Seulement, l’incroyable survient.

A condition de se laisser guider par l’auteur sans résistance. De se laisser dériver sur la trame des mots enchanteurs. C’est un conte. Un conte pour traverser le miroir de nos réalités. Un conte pour en apprendre plus sur nos rêves et nos vies réelles. Une quête et une enquête, une analyse psychologique, une psychanalyse, une dérive, une folie douce... C’est un livre à part comme on aime à en trouver par hasard. Certains le détesteront, d’autres le considèreront comme un livre culte. C’est un livre particulier.

  Ca y est ! Le Grand Tout ! La fusion de toutes les individualités pour ne faire qu’un va commencer. Veï Din tente pourtant une dernière ruse afin de dissuader sa femme. Il parvient à l’approcher, avec l’aide des Schnouboufs, et à l’amadouer pour une dernière nuit d’amour avant le Grand Tout. Mais pourquoi copuler avec sa femme changerait-il ce qui est déjà en marche ? Quel intérêt peuvent bien y trouver les Schnouboufs ?

Voici le Guide non officiel des Mondes magiques de Eragon. Un documentaire pour les plus jeunes d’entre nous. Les autres, nous restons un peu sur notre faim mais cela se laisse lire pour le plaisir. Simplement, si on veut en savoir plus sur les dragons, leur utilisation dans la littérature, l’origine des nains, des géants, l’utilisation de la mythologie par Christopher Paolini

Pas facile d’être le fils d’une maman bien en chair et d’un papa fantôme. Surtout lorsque l’on arrive dans sa nouvelle école et que l’on passe à travers ses professeurs. Gusgus invite les 6 ans et plus à se méfier de la rumeur, à bien traiter ceux qui vous semblent différents, parce que sourds, aveugles ou fantômes, et, inversement, à ne pas abuser de votre différence. Gusgus, c’est aussi une invitation à la lecture et à la culture, car, comme chacun le sait, l’ignorance est le chemin le plus rapide vers cette intolérance dont notre monde souffre tant.

Encore un Robin Hobb me direz vous ? Elle nous casse les pieds avec Robin Hobb. Je sais, c’est ce que je pensais auparavant quand mon amie bibliothécaire Fabienne me harcelait pour que je lise "La citadelle des ombres". Et comme toujours dans ces cas là, on fait de l’obstruction, on renacle, on se méfie. Et puis, après quelques pages, on est en addiction complète. Et à son tour, on tente d’en convaincre une autre. L’addiction à Robin Hobb est contagieuse. Mais c’est une bonne maladie de lecture. Bon, pour ce huitième tome, cela se lit comme on va à l’abordage…