Critiques

On retrouve McKayla Lane dans la mauvaise posture dans laquelle on l’a laissée : aux mains de faes de volupté, elle se retrouve dépossédée d’elle-même, transformée en Pri-Ya, sans conscience, sans passé, devenue objet sexuel pour faes. Commence un combat mené pour elle par d’autres. Dani, la jeune Sidhe-Seer qui lui ressemble tant. Barrons qui fera tout pour la faire revenir à elle. Y compris prendre le risque de se faire haïr encore plus.

S’il y a bien un illustrateur qui se démarque des autres en science-fiction, c’est bien Manchu. Après l’excellent Science (fiction) sorti en 2002 chez Delcourt, voici venir Starship(s) toujours chez le même éditeur. Un livre qui est tout simplement la continuation du précédent et qui nous montre tout le talent de Manchu. En le feuilletant, on constate que la plupart des couvertures marquantes de ces dernières années sont de Manchu. La qualité du dessin, le chatoiement de couleurs et l’imagination de l’illustrateur sont difficilement égalables, tellement la perfection est grande.

  Six proverbes dont l’un créé pour l’occasion sont illustrés par autant de récits, même si Ghislaine Maïmoun, dans la Vengeance est un plat qui se mange froid, s’amuse à détourner de nombreux proverbes avant d’ériger un petit pois en arme fatale.

Entièrement consacré à une grande figure de la SF française : Michel Jeury. _ Né en 1934, Jeury fut l’un des fleurons de la nouvelle SF issue de mai 68, symbole de cette littérature éclatée, nouvelle et moderne, issue de Ph. K. Dick, très politisée aussi, qui connut un certain succès mais qui fit également fuir bon nombre d’amateurs ’traditionnels’ du genre. Après un passage par le roman spéculatif, puis le roman de terroir, il revint à ses premières amours et fait paraître actuellement May le Monde dans la collection ’Ailleurs et demain’ de Gérard Klein.

Meggie a 12 ans, vit avec son père Mortimer qu’elle appelle Mo. Sa mère a disparu à son 3ème anniversaire. Meggie est folle de lecture, comme son père Mo qui est relieur d’art. Un jour un homme étrange entre dans la maison et voilà que Mo organise encore un déménagement de dernière minute… Car Mo fuit son passé et surtout un bandit du nom de Capricorne. Capricorne n’est pas un homme ordinaire : il n’est jamais né et n’a pas d’identité car il est sorti d’un roman et s’est incarné, ici, tel que son auteur l’avait décrit : tellement méchant qu’il n’a qu’un « cœur d’encre ».

Il est ado et des conneries d’ado, il en cumule un tas. Sa mère, en manque d’affection, tente tant bien que mal de se refaire une nouvelle vie. Loin des grandes villes, cette mère de famille plus paumée qu’autre chose, essaie de rassembler les morceaux d’une vie qui s’étiole. Seulement, notre héros ne l’entend pas de cette oreille. Il n’a qu’une chose en tête : s’évader le plus vite possible de ce trou à rat construit sur un chemin des elfes. Rejoindre coûte que coûte ses copains de Dublin pour refaire les quatre cents coups.

Londres, époque victorienne. Manfred Gladstone est un jeune psychiatre renommé, directeur d’un asile dans la périphérie de Londres. Son ami Wolfgang Bloodprint est un homme dérangeant aux réactions surprenantes, une sorte d’aristocrate dandy rentier. Wilhelmine est l’intendante de ce dernier, un peu sorcière sur les bords. Quand débarque Ernest, étrange souris d’un mètre de haut douée d’intelligence et de la parole, nos trois amis ne sont aucunement surpris.

  Maître Brasey nous offre un livre idéal pour mettre sous le sapin : une nouvelle œuvre de savoir et d’illustrations consacrée aux fées. "Chaque fois qu’un enfant dit : ’je ne crois pas aux fées’,il y en a une, quelque part, qui tombe morte".James Matthew Barrie, Peter Pan Six livres ici rassemblés : le livre des origines, le livre historique, le livre poétique, le livre des prophétesses, le Nouveau Testament des fées et l’Apocalypse des fées.Rien que les intitulés déjà nous confirment qu’il s’agit d’un relevé scrupuleux et quasi exhaustif de la question.

Après avoir suivi les aventures d’Elana la louve-garou puis de Paige la sorcière, ce nouveau tome s’intéresse à Eve Levine, la mère de Savannah. Oui, je sais Savannah n’a plus sa mère. C’est donc les aventures du fantôme d’une sorcière à moitié démone que nous conte Hantise. Convoquée par les parques, elle se lance à la poursuite d’une nixe qui prend possession de femmes et les pousse à commettre des crimes parmi les plus atroces.

Bande dessinée de science-fiction ou plutôt uchronie et thriller, Berthet et Duval nous présentent ici une Terre différente de la nôtre. Une Terre qui en 1947 a vu le crash de soucoupes volantes extraterrestres à Rosswell et en Sibérie. Américains et Russes décident d’exploiter les différentes technologies extraterrestres et, en 1966, année où se passe l’histoire, la physionomie du monde n’est plus celle que nous avons connue. Les deux blocs Est-Ouest sont présents et la guerre froide est toujours d’actualité.