Critiques

Mesure de la dérive (La)

Jacqueline est Africaine, elle ère sur les plages grecques, en provenant indirecte de son pays, le Libéria. Elle squatte des grottes, des maisons en construction, masse des pieds de touristes pour s’offrir à manger. Elle dérive, au bruit des vagues et de la voix de sa mère, pourtant décédée.

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Meurtre à la sauce cajun

Jodi Taylor, vedette de la télévision, charge le détective privé Elvis Cole de retrouver ses véritables parents qu’elle n’a jamais connus. En Louisiane, Elvis découvre que quelqu’un fait chanter non seulement Jodi, mais aussi le shérif local. La première parce que son père était noir, le second... parce qu’il vit actuellement avec la mère (blanche) de Jodi. Le maître-chanteur est un odieux personnage qui rappelle les vendeurs d’esclaves des pires heures du Sud des États-Unis. Elvis Cole aura bien besoin de l’aide d’une très charmante avocate pour lever le voile sur trente-six ans de secret… *

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Sans cœur, Protectorat de l’ombre T4, poche

Lady Alexia Maccon a de nouveau des problèmes. Mais cette fois, elle n’y est vraiment pour rien. La reine est menacée par un fantôme fou. Alexia se charge de l’enquête qui va la faire remonter jusque dans le passé de son époux. Pendant ce temps, sa sœur rejoint le mouvement des suffragettes, Madame Lefoux met au point sa dernière invention mécanique et des porcs-épics zombies envahissent Londres, le tout une nuit de pleine lune. Sans compter qu’Alexia doit déceler ce qui a élu résidence dans le deuxième dressing préféré de Lord Akeldama.

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Voltaire et l'Islam

Au hasard de mes pérégrinations au long des nombreux stands, à la dernière Foire du livre de Bruxelles, je tombai sur celui d’une librairie arabe. Un titre, Voltaire et l’Islam, m’interpella tout de suite : j’ignorais complètement que les rapports de Voltaire avec la religion de Mahomet avaient fait l’objet d’une étude approfondie et, qui plus est, de la main d’un auteur musulman. Djavâd Hadidi, né en 1932, est un lettré iranien, qui soutint cette thèse à la Sorbonne en 1960.

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Mazzera (La)

L’écriture est au premier abord plate et sans surprise. On déplore parfois le manque d’ambiance et d’émotion, alors que tous les éléments sont là pour en créer et qu’il y a une connaissance très pointue du sujet (le chamanisme insulaire, ses rites, ses lieux magiques...). Le regard reste extérieur, les personnages superficiels : plutôt que d’un roman, il s’agit d’une tentative d’illustration romanesque d’une tradition culturelle quasiment disparue.

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Corsaire

Gareth Radnor a une dent contre les Linyatis. Ces immondes esclavagistes ont massacré sa famille et dévasté son village, ne laissant que des ruines de son passé. Gareth a la vengeance bien ancrée au fond de son âme. Devenu un corsaire, il fend les mers à bord du Loyal. Son équipage toujours fidèle à ses desseins. Mais les Linyatis sont plus que des esclavagistes. Ils sont des démons aux pouvoirs terrifiants. Gareth devra les traquer jusqu’aux fins fonds des océans pour découvrir leur terrible secret.

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Féérie pour les ténèbres

Le monde des humains s’agite devant le phénomène de la Technole. Des objets futuristes surgis du passé (radios, revolvers…) se multiplient et colonisent peu à peu le monde du Dessus. Obicion l’officieur, lui, doit enquêter sur l’étrange meurtre de la fille d’Ando, un puissant du monde de l’En-Dessous. L’enquête piétine car personne ne se montre coopératif et les retombées politiques sont importantes. Obicion a pourtant le sentiment que sa vie ne tient qu’à un fil.

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Inhumains (Les)

Ce roman, paru initialement en 1991, se révèle être un excellent Brussolo. En effet, à la différence de certaines de ses productions qui pèchent parfois par manque d’application - productivisme oblige - « Les Inhumains » fait mouche. Et ce tant au niveau de l’intrigue qu’à celui de la richesse de la langue ici déployée. L’ambiance du XIXème siècle fantasmagorique qui sert de décor au récit est remarquablement rendue. Les personnages ne sont pas unidimensionnels.

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Trône de l'été, la légende arthurienne T2 (Le)

Rhys ap Sion est membre d’un clan chrétien libre et fidèle à Arthur. Alors qu’il ramasse du bois avec son frère, Rhys voit apparaître un chevalier à l’allure aussi magnifique que lasse. Sa surprise est immense de découvrir Gwalchmai (Gauvain), l’héroïque compagnon d’Arthur. Après quelques révélations, le séjour du preux chevalier dans la ferme familiale se prolonge et Rhys sent resurgir son rêve de jeunesse : mener la vie aventureuse d’un chevalier. Il décide donc de devenir le serviteur de Gwalchmai et de l’aider à accomplir sa quête du moment : retrouver la belle Elidan.

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Terre, planète impériale

Milady continue de rééditer les textes d’Arthur C. Clarke. Après Odyssées l’intégrale des nouvelles de l’auteur, voici Terre, planète impériale. Il s’agit d’un roman mineur, paru dans les années 70, réservé à un public d’adolescents. On me rétorquera que c’était aussi le cas pour la trilogie de l’espace précédemment sortie chez Milady. C’est vrai, mais ici cela se ressent particulièrement par le manque flagrant d’actions dans ce roman.

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