Critiques

On prend les mêmes et on recommence. A bord du Rossinante, Holden, Naomi, Alex et Amos parcourent toujours l'espace pour le compte de Fred Johnson. S'ils ont laissé loin derrière eux l'horreur de la protomolécule, cette substance extraterrestre envahissant les planètes et les hommes, le danger reste trop proche : sur Vénus, la créature extraterrestre se développe de plus en plus, envoyant ses armées de monstres à travers l'espace...

Un numéro à conserver précieusement pour tous les amateurs d’utopies et de dystopies. Il contient en effet un dossier coordonné par François Manson, d’une richesse et d’une densité remarquables, dès l’introduction, écrite avec Georges Bormand. Le ton est donné d’emblée, par ces définitions : « Les sociétés utopiques, comme celle de Thomas More, sont “parfaites” parce que voulues comme telles par leur créateur humain.

Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en commençant ce pavé. Et bien je n'ai pas du tout été déçue par cette lecture qui est très difficile à lâcher. Un père se réveille au milieu de la forêt alors qu'il faisait un pique-nique avec sa femme et son fils. Ces derniers ont disparu. La femme est retrouvée un peu plus tard décapitée mais aucune trace du fils. Le père est tout de suite accusé et arrêté.  Colomba Casseli est une "flic" en arrêt car un terrible évènement s'est produit quelques temps avant.

Manfred Macx est LE geek ! En avance sur son temps, provoquant les évolutions de la technologie, il crée les conditions pour que celle-ci progresse.   Désintéressé, Manfred fourmille d’idées d’innovations qui impliquent l’informatique, l'intelligence artificielle ou la robotique. Le développement de ces domaines est de plus en plus rapide, et de là naît une singularité majeure. Manfred est prêt à changer d'univers mais son environnement familial, à commencer par son épouse Pamela, lui crée de nombreuses difficultés. La route numérique s’annonce sinueuse…  

La société de consommation a terminé d’épuiser l’humanité. Désormais la guerre civile fait rage à travers la planète. Pendant que les gouvernements tentent de préserver les infrastructures, seuls les plus riches tirent leur épingle du jeu : des dizaines d’années plus tôt, des précurseurs s’étaient lancés dans l’édification des « éco-cités », de gigantesques villes flottantes bâties pour fuir la misère et s’isoler au large. Les plus folles rumeurs circulent à leur sujet : technologie d’avant-garde, richesse totale, soins poussés à l’extrême, le tout dans un luxe et un confort absolus.

Lola Hart a 12 ans. L'Amérique où elle vit ne semble pas si loin de certaines régions du monde : les émeutes s'enflamment et grondent dans les quartiers les plus pauvres des villes. Dans certaines rues, c'est le danger qui guête, tapi dans l'ombre, sous les traits d'adolescents à la dérive. Les présidents se succèdent, incapables d'endiguer la violence, et le pays sombre de plus en plus vite vers l'effondrement.

Quand un film fait renaître un genre moribond et donne un coup de fouet ou plutôt un coup de sang au cinéma, cela mérite d’être souligné.   C’est le cas de The Green Inferno.  

Le sujet qui est abordé est assez dérangeant car il fait état de pédophilie. Pas tout le monde peut supporter la découverte de certaines scènes assez choquantes. En tout cas, on voit bien que l'auteur a fait énormément de recherches sur le sujet afin d'être le plus crédible dans son écriture. En ce qui concerne l'action, il n'en manque pas et on devient vite accro à notre lecture. Dès que j'arrêtais de lire, je n'attendais qu'une chose c'était de m'asseoir et de poursuivre la découverte de ce texte.

Hitler n'a pas envahi l'Angleterre car celle-ci a signé la « paix dans l'honneur », laissant le continent sous le joug nazi. Les instigateurs de cette paix, membre du Cercle de Farthing, se réunissent pour un week-end au domaine Eversley pour préparer des élections cruciales. Lucy, fille des Eversley, est invitée malgré sa mésalliance avec un juif, David Kahn. Lorsque Sir James Thirkie est assassiné au manoir, l'inspecteur Carmichael découvre la haute société anglaise. Avec une interrogation : à qui profite le crime ?  

Anthologie présentée par Pierre Gevart.