Supernova

Le « Hope 2154 » est un vaisseau spatial de colonisation. Sa cargaison est composée de milliers d’humains cryogénisés et de matériaux pour rebâtir un début de civilisation.

Le « voyage de l’espoir » est la seule échappatoire pour permettre à l’humanité de survivre. En effet, la Terre, aux ressources épuisées, se meurt. L’équipage, composé de huit membres, est chargé de trouver une planète d’accueil et d’y installer une colonie. Le périple commence et va vite tourner au cauchemar. Dans l’immensité de l’espace, ces huit personnages vont être confrontés à un adversaire redoutable.

Cette histoire de science-fiction m’a agréablement surpris. Je me suis initialement dit : « Oh non, encore une histoire de fin du monde et de colonisation vue et revue mille fois ! ». La narration, dépouillée de tout décor superflu, me semblait également un peu légère pour m’embarquer aussi loin dans l’espace. Avec un peu de scepticisme, je me suis mis à lire tranquillement… Et puis la magie a opéré. L’intrigue donne envie d’en savoir davantage. Les déboires des protagonistes ouvrent de nombreuses possibilités sur les évènements qui les touchent. Une folie collective, une attaque d’extra-terrestre, des hallucinations ? L’auteur exploite le caractère de ses personnages pour conserver l’ambiguïté le plus longtemps possible, et c’est efficace. Une fois embarqué dans l’histoire je n’ai pas pu la lâcher jusqu’à atteindre la fin.

Supernova par Guillaume Vaumartin, 193 p., 18 €, Sudarènes Éditions