Critiques

Génie du crime, prince des malfaisants, le Professeur Moriarty est une légende londonienne dans cette fin de dix-neuvième siècle.   Le colonel Moran, baroudeur endurci, chasseur dans l'âme, est recruté par Moriarty pour le seconder dans la Firme, son entreprise scientifique du crime. Moran partage alors tous les événements clés de la carrière de Moriarty, et décide sur le tard de les mettre sur papier.  

Présenté comme une dystopie post-apocalyptique, il s’agit en fait d’une tentative de roman post-singularité car la catastrophe qui a provoqué, plusieurs siècles plus tôt, la « Grande Compression ».

Ah ça, ce n’est pas un livre qu’on choisit pour son histoire, enfin pas en priorité (écrire la chronique avec une main, ce n’est pas facile*).   Neil Gaiman est un « personnage », dans tous les sens du terme : personnalité, charisme, et aussi ce « s’il n’existait pas, faudrait l’inventer ». Parce qu’il vous sert un récit pas follement original mais originalement fou.

Publié comme un roman noir, ce livre comporte effectivement deux morts, dont celle d’un détective « botanique ». Mais il s’agit avant tout d’une farce, macabre, qui mêle deux PDG de multinationales pharmaceutiques rivales, dont l’un accablé d’une constipation chronique d’origine psychiatrique, un pseudo-biochimiste récidiviste de l’escroquerie scientifique, deux malfrats fondateurs et seuls membres d’un groupe terroriste « écologiste », le Front Chlorophyllien.

Les petits hommes attaquent une nouvelle fois. Mais enfin, il faut retrouver le rhinocéros perdu dans l’épisode précédent parce que… ce  n’est pas un rhino mais un lutin transformiste qui ne peut reprendre sa forme originelle. Sus aux pauvres d’esprit, incapables de voir les lutins, ou au cerveau (dé)lavé ! Sauvons la planète et Chelou !  

Difficile d’échapper en cette fin d’année au livre consacré à Robert E. McGinnis. Un beau livre qui traite de la production graphique d’un grand illustrateur et peintre américain. Il est présenté par Art Scott et édité chez Urban Books. C’est la version française de « The art of Robert E. McGinnis » publié en 2014 chez Titan Books.

Les vœux 2016

Un récit fort, difficile, prenant

Au côté de ses vieux amis enfin retrouvés, Drizzt Urden retourne à Gontelgrime pour sauver l'âme du fidèle garde du corps de Bruenor devenu vampire. Un périple à haut risque : outre les dangers de l'Outreterre et des morts-vivants qui y rôdent, les Compagnons du Hall vont au-devant d'une troupe de drows prêts à tout pour occire le renégat Drizzt Do'Urden. Dame Lolth n'a pas dit son dernier mot… R.A. Salvatore est l'un des maîtres les plus appréciés de la Fantasy.

Au milieu de l'océan Atlantique se cache une petite île dont les services de renseignements américains et européens ont gardé secrète l'existence depuis la Première Guerre mondiale. Les cartes officielles ont été manipulées et le moindre esquif qui s'approche est coulé.