Soumis par Emmanuel Pixton le lun, 14/11/2016 - 06:00
Le futur reste le domaine privilégié des écrivains, penseurs et artistes. Quoi de plus exaltant que de se projeter vers l’avant, là où tout est possible ? Le lecteur constate que ces visions sont globalement sombres. L’avenir peut être utilisé comme métaphore permettant de critiquer le présent (Ayerdhal) ou comme mise en garde contre les dérives possibles. Mais il est en général dystopique. Il suffit d’établir une liste non exhaustive des œuvres les plus marquantes (Le meilleur des mondes, 1984, Fahrenheit 451, Ravage, La planète des singes, Le passeur, La route) pour en être convaincu.
Soumis par Bruno Peeters le sam, 15/10/2016 - 06:00
Souvenons-nous, c’était en 2010. Chez Mnémos paraissait, dans la collection « Ouroboros », un superbe album intitulé Le guide de la cité inconnue KADATH d’après l’oeuvre de H.P. Lovecraft. Nicolas Fructus illustrait quatre nouvelles entrelacées, se déroulant dans les mythiques contrées du rêve du Maître de Providence. La critique de votre serviteur fut excellente.
Soumis par Chris de Savoie le sam, 16/07/2016 - 06:00
Pour son vingtième anniversaire, Mnémos propose un superbe ouvrage qui plonge le lecteur dans les mondes crépusculaires.
Soumis par Georges Bormand le lun, 23/03/2015 - 06:00
Ce livre est une préquelle de Eternity Incorporated et cela explique pourquoi l'idée-clé du roman a été, à la fin, abandonnée. Cette fin, trop brutale, est liée à la nécessité d'arriver à la catastrophe qui sert de toile de fond à Eternity Inc. sans que cette préquelle ne soit devenue un astre qui éclipserait l'autre roman. De cette nécessité liée à la qualité de préparation du cadre du roman déjà existant, découle un scénario d'effondrement instantané et injustifiable du mouvement des Thinkers, sujet majeur du livre.
Soumis par Chris de Savoie le sam, 27/04/2013 - 08:32
Un an dans les airs propose de suivre Jules Verne et trois de ses amis dans une aventure extraordinaire, la découverte d’une ville volante. Cité fantastique composée de ballons en tout genre, la ville présente une utopie dans son organisation et dans la motivation de ses citoyens. Pourtant, comme dans tout projet humain, une part d’ombre subsiste et l’expérience n’est pas sans risque.
Soumis par Equipe Phenix le mer, 21/12/2011 - 16:02
Cela fait franchement (très franchement) vraiment longtemps que le
premier roman d’un auteur francophone de SF ne m’avait pas autant bluffé...
C’est un premier roman qui ne suscitera pas (enfin je crois !) les
fréquents bémols qui accompagnent souvent les premiers romans ..
C’est bien écrit... C’est bien construit... C’est sensible...
intelligent... Il y a beaucoup d’ouverture d’esprit et de ruse dans ce
roman...
Le style est aussi digeste que solide et la caractérisation est d’une
redoutable efficacité car les personnages sont vivants et l’univers
affiche une remarquable présence...
Soumis par mmopi le dim, 24/07/2011 - 17:04
Un virus a décimé l’humanité et les hommes vivent protégés de l’extérieur sous une bulle. Pour les aider à survivre, le Processeur gère tous les aspects de la vie des hommes, du droit à la conception à l’organisation des rondes extérieures pour surveiller la menace.
Or un matin, c’est la stupeur : le Processeur s’est éteint ! Commence alors la plus grande enquête depuis que les hommes se sont réfugiés sous la Bulle : qui a tué/éteint le Processeur ? Et la plus grande quête : comment continuer sans le Processeur pour les uns ou le faire revivre pour les autres.
Soumis par Bruno Peeters le mer, 26/01/2011 - 18:36
Album de grand format et richement illustré, quel bel objet et quel plaisir de le tenir dans ses mains ! Il forme évidemment le complément idéal au recueil Les Contrées du rêve que viennent de publier les mêmes éditions Mnémos, accueilli ici même avec enthousiasme. Ce cycle de Lovecraft contait la grandiose quête de Randolph Carter à la recherche de l’impossible cité de Kadath. Et voici qu’apparaît la cité, dans tous ses détails, grâce à cette parution remarquable : le lecteur de Lovecraft n’en croit pas ses yeux.
