Littérature de l’Imaginaire

Cet avatar féminin de Northwest Smith, le héros de Shambleau, de Catherine L. Moore, qui doit bien sûr aussi beaucoup de son caractère indépendant et de ses qualités féminines à Jirel de Joiry, est l’héroïne d’une suite de nouvelles, liées entre elles par les demandes d’un prêtre, l’Éminence Grise de l’Expansion, qui va la lancer dans un certain nombre d’enquêtes et d’interventions contre malfaiteurs, trafiquants, gourous et autres criminels.

La couverture du premier roman m’avait attiré le regard, plutôt réussi, assez tape-à-l’œil, quelque part trop roman de gare pour que je m’y arrête. Puis j’ai lu quelques critiques (enfin une surtout) et j’ai décidé de les lire.   Dans un monde où le Tournant a permis aux races magiques de se montrer au grand jour, on suit les aventures de Rachel Morgan, sorcière de son état. Autour d’elle, humains, vampires vivants et morts, loups-garous ou encore pixies l’affrontent ou l’accompagnent !

Voici le second et dernier volume consacrée à cette jeune fille mêlée, toujours contre son gré, à la détection de criminels et, en général, à leur mise hors d'état de nuire, même s'il y a des exceptions. Obligée de se défendre quand certains malfaiteurs tentent de l'empoisonner ou de lui envoyer un colis piégé, ou entraînée malgré elle dans une enquête imprévue, exceptionnellement aussi décidant d'intervenir parce qu'elle a été intriguée par certaine conversation, Judith Lee surprend souvent le lecteur.

Il n’est jamais trop tard pour découvrir les classiques : c’est ce que je me suis dit en attaquant la lecture de ce Alice au pays des Merveilles, que (re)publie Folio dans sa collection bilingue. Bon, j’avoue que ce n’est pas forcément le livre à lire non plus pour parfaire son anglais, le mien étant plutôt basique, compte tenu des très nombreuses subtilités de langage employés par Caroll et sur lesquelles le traducteur a dû faire preuve d’ingéniosité. Il faut d’ailleurs lire les jeux de mots et les notes de traduction pour en apprécier toutes les subtilités.