Rien que l'acier

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Ringil vit d’expédients et d’histoires contées à l’auberge du coin. Ses histoires de la guerre passée, dont il est considéré comme un des héros, font le régal des gens du cru et de ceux de passage. Rejeté par ses compatriotes comme par sa famille, qui se souvient encore qu’il fut à l’origine de la bataille décisive contre les Ecailleux ?

Aussi quelle ne fut pas sa surprise de voir arriver sa mère avec une requête. Celle de retrouver sa cousine vendue comme esclave, car les choses ont bien changé depuis la fin de la guerre.

Ce n’est pas Archeth - Dame Archeth - à moitié humaine seulement et dernière représentante d’un peuple disparu, ou Egar, nomade barbare ne croyant plus aux dieux et aux idoles ou ses anciens compagnons de combat qui le contrediraient.

Sous le calme relatif de la paix bouillonne un nouveau combat qui ne pourra pas se faire sans verser le sang !


Une fantasy rythmée, aux personnages attachants et détaillés. Si le livre ne se lit pas d’une traite, il ne vous laissera pas l’oublier dans un coin pour autant. L’auteur est sans concession, sans fausse pudeur ou modestie pour ses héros. Ainsi si l’homosexualité est abordée dans le roman, elle l’est sans voyeurisme ou condescendance. Et avec virilité. Ca change !

J’avais beaucoup entendu parler de Richard Morgan, de ses romans cyberpunk et eu la chance d’assister à une de ses conférences aux Utopiales en 2008. Je n’avais cependant pas encore eu l’occasion de lire un de ses romans, mais après avoir fini Rien que l’acier, Carbone modifié a atterri sur ma pile de livre à lire sans hésitation.

Une très très bonne surprise, et j’attends avec impatience les prochaines aventures de Ringil, Archeth et Egar pour voir si cet essai sera transformé !

Rien que l’acier par Richard Morgan, traduction de Cédric Perdereau, illustration de Jean-Sébastien Rossbach, Bragelonne

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