Littérature

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, je vous souhaite la bienvenue dans un monde sans pitié où l’appât du gain est définitivement devenu l’objectif numéro un. Bon allez, je charge un peu dans le genre "tous pourris" et "money rules the world, so fuck the money !" mais bon, faut avouer que la sortie quasi simultanée des "Yeux du Dragon" dans deux collections différentes (l’une destinée aux gosses, l’autre connue des adultes) fait furieusement penser à l’exploitation sans vergogne aucune du phénomène King.

Seize ans, un caractère bien trempé, rebelle et impulsive, Lola est envoyée dans cette prison démodée que les gens appellent généralement « internat ». Situé au coeur d’une immense forêt plus qu’inaccessible, l’endroit regorge de personnes étranges et décalées. Comme le directeur, un homme fou et redouté ou ses quatre fils, des adolescents n’ayant droit qu’à des nombres en guise de nom. Bien évidement, elle va s’attacher à l’un des frères, vouloir comprendre son renfermement, sa rage... Et se frotter à des secrets qu’il vaudrait mieux ne jamais entrevoir.

Lorsque Derguin Gorion et Mikhon Tiq arrivent à Narak, la ville est complètement dévastée par la guerre. Derguin Gorion a gagné la bataille de la Roche, mais il n’est pas au bout de ses peines car un de ses suivants lui vole l’Épée de Feu. Les conséquences de cet acte vont s’avérer funestes non seulement pour Derguin Gorion, mais également pour toute l’humanité. Car les Yugaroï sont de retour et le dieu fou attend impatiemment d’être réveillé. Les forces se mettent en place pour l’affrontement final.

Ce roman est une suite de Katharsis, paru aux éditions Interleukia, qui racontait comment des activistes écologistes provoquent la disparition de l’humanité en déclenchant des éruptions de super-volcans qui entraînent un hiver permanent. Mais, comme ce sera sans doute préparé dans la réédition corrigée qui paraîtra bientôt, il reste quelques survivants huit cents ans plus tard.