Signal to noise/signal/bruit
Au Diable Vauvert nous offre un ouvrage atypique par son concept et par son format.
Il s’agit d’un texte de Neil Gaiman, illustré par Dave McKean.
Personnellement, je suis partagée… entre une réelle admiration pour le dessin qui hésite entre premiers traits et précision chirurgicale, montages/collages, travail de photo(shop ?) et un texte qui me semble proche du surréalisme et de ses « cadavres exquis », ces textes entre poésie et hasard, aboutés de petits extraits, de portions volés dans d’autres écrits.
Oui, comme annoncé dans l’intro, on se laisse ou bercer par le texte ou emporter par l’image, ce qui fut mon cas. Cette histoire en planches interrompues d’un homme à qui on annonce sa mort prochaine et se fond dans la création d’un film sur la fin du monde en 999 ne m’a pas touchée. Les planches façon « Picasso » ou « Miro » m’ont fascinée, à la recherche de points de comparaison (sans y arriver).
Une œuvre visuellement épatante mais qui sans McKean me semblerait aussi impénétrable que son titre.
Titre : signal to noise / signal/bruit
Scénario : Neil Gaiman
Illustration : Dave McKean
Traduit par David Calvo et Charles Recoursé
Edition : Au Diable Vauvert