CARRE Benjamin

Des eaux déchaînées, un ennemi héréditaire et un dieu endormi sont les composantes de ce troisième volume des aventures de Lord Cochrane.

La fantasy uchronique est désormais une branche assez fréquentée de la SF, et le principal intérêt de ces nouvelles, car le livre en contient deux, dont la seconde L’étrange affaire du djinn du Caire, rentre dans un cycle auquel appartient un autre volume, en est l’écriture par un auteur nouveau.

Kithrin est en fuite mais une noble jeune fille va le secourir. Même si sa noblesse présente des hauts et des bas, et même si son aide paraît initialement bien dérisoire. Un récit qui entraîne le lecteur dans une aventure qui procure beaucoup de plaisir.

Ce recueil de nouvelles mélange des textes de pur fantastique, dont l’un m’a rappelé un des contes les plus connus de Jean Ray, et des textes de SF, de cette SF particulière qu’écrit China Mieville, des mondes qui ressemblent au nôtre mais respectent des lois différentes. L’un des textes est dans l’univers de Perdido Street Station, d’autres, celui de la nouvelle-titre du recueil et le plus long texte du recueil, le Tain, sont des mondes postapocalyptiques, le nôtre après une catastrophe étrange.  

Un très bon récit, très inventif, et un héros très attachant malgré ses défauts.

Une aventure parfois épique, parfois banale, mais toujours captivante.

Dans le cadre d’un univers où les humains ont colonisé de nombreuses planètes, mais où leur monde d’origine est abandonné, où la navigation dans l’espace est entièrement aux mains des Grandes Compagnies qui viennent d’écraser la tentative de révolte de leurs employés astronautes, après avoir fait disparaître la Grande Piraterie qui défendait les désirs de liberté de tous, la jeune Dan est barmaid dans un petit bistrot près d’un astroport et rêve de voyages.

Comme le rappelle la préface, ce livre est issu d’un projet de collaboration multi-auteurs, Les Voies de l’Utopie, initié par Jean-Marc Ligny, qui devait montrer une voie d’utopie post-cataclysmique, avec deux contraintes : la nouvelle société plus respectueuse de l’humanité et de l’environnement s’appellerait L’Instance et l’héroïne serait une enquêtrice de l’Instance nommée Lyla Tranh Dinh.  

Un nouvel univers de fantasy où les héros sont des assassins. Un bon roman dans une création qui recèle suffisamment de particularités pour offrir un cycle original.

Quand elle se réveille dans ce qu’elle croit être un hôpital et que son père lui dit de s’enfuir, Callista découvre un monde bouleversé. Avant d’être tué par les vagues de tremblement de temps qui mélangent bâtiments, animaux et gens d’époques variées, son père lui a raconté qu’elle avait survécu à un accident de voiture qui a rendu infirme son amie Emma.