Critiques

Fille sans ombre (La)

La planète Styx est connue avant tout pour ses mines dont les habitants, "empathes", extraient les "pierres-psy" aux étranges propriétés, et convoitées par tout l’univers. Kayla John Reed, fille d’un grand propriétaire, devient orpheline, et, par son franc-parler, s’attire les foudres des grandes familles possédantes. Contrainte à la fuite après un esclandre, elle s’échappe, s’improvise pilote d’astronef et aboutit membre d’équipage d’un vaisseau de contrebandiers. Période heureuse, particulièrement bien rendue par l’auteur.

Type: 

Homme de Barbarossa (L')

Alors que "Tomorrow Never Dies", le nouveau James Bond, avec toujours Pierce Brosnan dans le rôle principal, s’annonce plus proche que jamais des canons américains de l’action-movie, le nouvel opus des aventures de l’agent secret de Sa Majesté, aux éditions Lefrancq, renoue avec une noirceur et une froideur que n’aurait pas reniées Ian Flemming en personne.

Type: 

Continent déchiqueté (Le)

Laurent Genefort est un excellent écrivain. Je crois l’avoir déjà répété de nombreuses fois dans les colonnes de Phénix, ce jeune auteur qui surfe depuis plusieurs années maintenant sur la nouvelle vague de la SF française me scie à chaque fois qu’il ouvre son stylo pour écrire un de ses romans pleins de plantes impensables, de créatures mi-oganiques mi-électroniques originales à se taper le cul par terre et de réflexions bien senties sur l’avenir de l’homme.

Type: 

Illusionniste (L')

Je finirai par croire que pour faire un bon roman de terreur, il faut absolument qu’il contienne deux éléments bien précis : le sexe et la violence, si possible interdépendants. Cela peut poser deux types de problèmes. Le premier est que lorsque sexe et violence constituent la base unique du roman, sa seule justification, on obtient un résultat généralement d’autant plus médiocre qu’il ne cherche qu’à stimuler en nous nos instincts les plus bas. Le second cas de figure, qu’on pourrait illustrer par ce présent roman, est peut-être pire. Exempt de sexe ou de violence, que reste-t-il ?

Type: 

Mères noires (Les)

Maurice a toujours été rendu responsable par sa mère, une demi-folle violente et passionnée de surnaturel, de la mort de son frère jumeau, Jacques, à la naissance. De brimades en privations, d’humiliations en tortures, Maurice subit les assauts cruels de sa mère et l’impassibilité éthylique de son père.

Type: 

Black Velvet

Que dire après la lecture secouante de ce premier roman d’Alain Dorémieux, mythique directeur de "Fiction" et défricheur des "Territoires de l’Inquiétude" (Denoël) ? Dégoût ? Fascination ? Les deux sans doute. Je m’explique. Tout débute, comme chez Jean Ray, par la découverte d’une ruelle "ténébreuse". Anna est attirée par une lueur curieuse, celle – elle s’en rendra compte plus tard – d’un embryon probablement extraterrestre. Commence alors une étrange ballade entre cet être (qui ne sera jamais décrit de manière précise) et la jeune fille.

Type: 

Entre chien et louve

Royaume perdu (Le)

Amateurs de "mondes perdus ayant gardé une âme d’adolescent aventureux, réjouissez-vous : voici un ouvrage pour vous !

Type: 

Enquêtes de Sam et Twitch T1 (Les)

Je me prénomme Sam. Je suis flic à Manhattan. Mon collègue, c’est Twitch. On nous connaît pour avoir bossé avec la Spawn, le super rejeton venu d’outre tombe. Mais parfois, on a de vraies enquêtes, tout ce qu’il y a de plus normal, avec des truands et du complot capable de mettre en jeu notre carrière. L’histoire ? Je vais vous expliquer. Mon vieux pote Pete vient de débouler chez moi. Voilà vingt ans qu’on ne s’était causé. Il me raconte un truc complètement dingue. Lui et le sénateur Sean Halloran, candidat à la Présidence, avaient une liaison homosexuelle.

Sections: 
Type: 

Livre des merveilles (Le)

Cinquième recueil de nouvelles de Dunsany (1878-1957), "The Book of Wonder" parut en 1912, et sa traduction française en 1924. En voici une superbe édition par Terre de Brume, maison rennoise, qui fera, je l’espère, renaître l’intérêt pour ce très grand auteur, dont nous ne connaissions que "La Fille du Roi des elfes" (Denoël), et des nouvelles éparses traduites par Julien Green ("Merveilles et démons : contes fantastiques", Le Seuil).

Type: 

Pages

S'abonner à RSS - Critiques