Critiques

Londres, les années 20. Jason Brice n’a pas son pareil pour démasquer les arnaques au spiritisme. Quelques bouteilles de gaz pour faire flamber des chandelles, un aimant pour faire bouger les lettres sur le plateau et les voyous sont aussitôt sous les verrous. Je vous le dis, Jason Brice remarque tout. Pourtant, lorsque Mrs Prendergast lui confesse sa malédiction, il se pourrait bien que quelques complications apparaissent. Non pas qu’un écrivain qui prédise la mort de la jeune femme dans un livre soit surprenant.

Deux doigts sur la gâchette La loi du plus fort En 1882, au Nouveau-Mexique, la petite ville minière d’Appaloosa vit sous la coupe du tout-puissant Randall Bragg, un propriétaire de ranch peu scrupuleux prêt à tout pour faire fortune qui n’hésite pas à envoyer ses hommes pour semer le trouble en ville si cela peut servir ses intérêts. N’ayant que faire des lois édictées par les autres, il a même abattu le shérif.

La couleur du crime Le déménagement

Le pirate, la démarche alourdie par l’alcool, se prépare à tuer la pauvre jeune fille innocente. Heureusement, Solomon Kane surgit au dernier moment pour retenir le bras du bandit et engager avec lui un terrible duel. Escrimeur hors pair, Kane accule son adversaire et le tue sans aucune pitié.

Les Maîtres d’armes Drunken master

Jatred est un gagé, autrement dit, un enfant de paysan vendu comme esclave pour récolter la Montbassie, l’unique aliment qui nourrit toute sa planète, Almagiel. Aujourd’hui, Jatred est un jeune homme et il aspire à plus de liberté. Une liberté qui pourrait bien voir le jour avec l’arrivée de l’agent Marcé, un membre de la confrérie. En effet, les agents se chargent de voir si une planète peut appartenir à la confrérie des mondes habités et du fait, se démocratiser. Et concernant Almagiel, la démocratie se traduira par l’affranchissement des gagés. Seulement les choses ne sont pas si simples.

Dans sa jolie collection KhRhOn, les éditions de La Clef d’argent publient un cinquième opuscule, consacré à l’humour chez Jules Verne. D’où le portrait de couverture, où le grand homme se voit affublé d’un point rouge sur le nez, tel un clown.

Lorsque les aliens envahissent la Terre, Rosalinde retrouve ses vieux instincts d’agent secret. Aidée par son ex ennemi Muchu, la belle blondasse à forte poitrine, elle extermine la vermine et sauve l’humanité. Pour la remercier, les Septs refondateurs lui offrent une place de figurant. En gros, Rosalinde fait iéch’ avec ses discours guerriers, alors on la relègue à l’inauguration des nouveaux supermarchés de la paix, des nouvelles prisons de la paix, des nouvelles frontières de la paix, enfin vous aurez compris ! Seulement voilà, Rosalinde s’ennuie, loin de sa belle Muchu.

Retour en très grande forme pour Jean-Christophe Grangé, en cette période où les polars laissent pourtant souvent la place à la « grande » littérature. Après une excursion un rien lourdingue dans les méandres de la rédemption, Grangé revient certes en terrain connu, mais dans une formule qu’il connaît à merveille. Soit deux flics totalement atypiques - pensez… un vieux briscard à la retraite et un jeune loup en pleine cure de désintox – lancés dans les méandres d’une enquête criminelle qui mélange politique, ancienne dictature, musique classique et assassin pas comme les autres.