Critiques

Année 1830. Lassés par toutes les guerres qui divisent les humains, les magiciens décident de prendre le pouvoir et d’imposer une paix durable au monde. Dans les siècles qui suivent, il y a bien quelques pays qui résistent. Mais lorsqu’un dictateur lève une armée, les magiciens ripostent à coups de boules de feu et de tempêtes magiques. La balance bascule rapidement du côté des mages et les Humains se réveillent 200 ans plus tard, dans une société qui n’a connu aucune guerre. Le monde ne ressemble pas pour autant à un paradis.

Jeu de guerre En territoire ennemi

La Clef d’argent inaugure une nouvelle collection, intitulée ’Pastiches et hommages lovecraftiens’ par ce petit opsuscule tout à fait désopilant. Tout jeune encore, Clarke (1917-2008) fait paraître une courte nouvelle dans le fanzine ’The Satellite’ à Liverpool en 1940. Nouvelle qui témoigne de l’intérêt que portait pour Lovecraft, récemment disparu, un fandom britannique alors balbutiant.

A l’image de l’excellent ’The Dark Knight’, cette vision d’un Batman qui se transforme en vampire offre un parallèle intéressant de notre héros chauve-souris. On le voit évoluer au fur et à mesure de sa métamorphose, on sent la folie le gagner, sa force se décupler, ses sens, mais aussi ses instincts risquant de le faire basculer du côté ’Dark’ de son pouvoir. Une très bonne surprise au final pour un graphisme Old School qui ravira les fans de la première heure. Je ne vous en dis pas plus. Laissez-vous gagner par le Batvampire qui sommeille en chacun de nous.

Week-end sauvage Les nerfs à vif

La police est sur les dents Investigations criminelles

5 parties en boucle. Le point de vue d’un homme, Bill, grassement payé pour observer une femme, mourante de la leucémie. Femme dont il tombe amoureux ... Celui de cette femme, Sarah, qui a brûlé les étapes de la vie, perdu sa jeunesse dans les paradis terrestres et dans les paradis artificiels, perdu son enfant et perdu la mémoire par la volonté des militaires américains. Celle du vautour, via le tigre et Reeltoy, modèle du parfait drogué qui doit encore avoir autant de neurones qu’une vache folle.

Les événements s’accélèrent à Brüsel. Les pierres de Monsieur Constant ont eut raison du restaurant de Maurice. Ce dernier perd toujours plus de poids et il flotte désormais par dessus les toits. Quant aux élus de la mairie, ils sont complètement paumés. Heureusement, Mary a une piste. Il semblerait que deux habitants du Boulachistan soient en ville. Ils recherchent un étrange objet nommé le Nawaby.

Wren Ohmsford voyage en compagnie de Garth, son mentor, à la recherche du peuple elfe disparu depuis un siècle. Cette mission lui a été confiée par le spectre du druide Allanon afin de préserver le monde de la menace des Ombreurs. Les pistes sont rares et lorsqu’enfin Wren rencontre une des rares personnes pouvant l’aider, la Vipère-harpie, celle-ci lui révèle bien plus que la jeune femme ne l’aurait souhaité.

Miranda est désormais aux mains de la Résistance. Pendant ce temps, Constantin, le fils de l’Empereur, remplace son père pour une mission de courtoisie. Autant le premier tome m’a passionné, autant celui-ci me laisse quelque peu dubitatif. Peu de contenu. Beaucoup de vignettes pour beaucoup de scènes d’action. L’esquisse d’un traître parmi les résistants ne suffit pas à me mettre l’eau à la bouche. Je ne comprends vraiment pas, car ce péplum futuriste a de la matière à travailler. Dommage ! Titre : Messiah complex – tome 2 – Nocturnes Editeur : Les Humanoïdes associés