Hellgate London, Exodus T1
Amateurs de Doomlike, soyez les bienvenus. Posez un instant vos manettes de jeux. Faut les laisser un peu refroidir. Non ?
Vous vous êtes bien défoncés sur votre console de jeux préférée. Et bien, maintenant, il est grand temps de reprendre un peu de force.
Quoi de mieux qu’un livre ?
Surtout si celui-ci vous renvoie direct dans l’Enfer des Doomlike.
N’est-ce pas ?
Londres n’est plus qu’un champ de ruines. Les civils se sont terrés comme des bêtes. Ils tentent désespérément quelques sorties dans les décombres afin de trouver aide et nourriture. Bien souvent, ils ont rendez-vous avec l’enfer.
Là-haut, en surface, les démons ont envahi la capitale britannique. Survolant ce Stalingrad moderne, ils plongent sur leurs proies. S’infiltrant dans les plus petites caches, ils exterminent sans pitié les survivants.
Les Templiers, cette caste de chevaliers si longtemps vouée à vivre dans la clandestinité, se décident à sortir de l’ombre pour affronter les créatures démoniaques.
Simon Cross, fils de l’un de ces Templiers ne croyait pas en toutes les élucubrations que son père lui avait inculquées de force. Alors, il s’est expatrié en Afrique pour servir de guide aux touristes. Quand Londres s’est transformée en une porte ouverte sur l’Enfer, ses croyances ont été bousculées.
Son père avait donc raison.
Il_ lui faut à présent rejoindre sa ville natale. Comment faire ?
Personne, aucune compagnie, que ce soit d’avion ou de bateau, ne daigne répondre à ses attentes.
Les démons doivent impérativement être contenus dans Londres. La ville est en état de siège. On ne peut y entrer. On ne peut en sortir. La loi martiale est en vigueur.
Ce premier volet de Hellgate est très agréable. On suit l’aventure de deux hommes, l’un voulant rejoindre les troupes des templiers au cœur même des combats, l’autre tente de survivre tant bien que mal dans les vestiges de Londres. Il se découvre d’étranges pouvoirs qu’il lui faut à tout prix comprendre et, du coup, améliorer.
L’auteur, à l’anagramme toute désignée pour écrire cette novélisation d’un Doomlike, tout en respectant la monstruosité des créatures ne s’est pas enlisé dans le craspec.
Il a suivi la voie de l’aventure au sens premier. Des péripéties haletantes dans un monde s’embourbant dans le chaos.
Que demander de plus ?
Le deuxième tome pardi !
Mel Odom, Helgate London. Tome 1 Exodus, Traduction : Fabrice Joly, Couverture : Basée sur le jeu vidéo du même titre, 256 p., Fleuve Noir