Critiques

Arachnae est une des îles de l’archipel des Numinées et Charlotte Bousquet s’est lancée dans la découverte de ce monde parallèle où, dans un archipel qui pourrait être grec, des régimes plutôt inspirés des royaumes italiens de la Renaissance évoluent et voient la remise en cause d’une religion ancienne, celle de le Lune Mère et des trois prêtresses, les Moires, inspirées des trois Parques de la mythologie grecque, dont elles portent les noms, Alecto la Faucheuse, Lachesis la Tisseuse et Chloto la Fileuse. Chaque île a ses Moires et, en général, sa reine ou sa princesse.

Je pense que le BIFFF est une aventure en soi. Il y a toujours du bon et du mauvais, de bonnes et de mauvaises surprises, de bons et de mauvais moments, etc. J’ai passé des heures dans les salles obscures, au bar ou dans les stands à discuter avec les vendeurs, les bénévoles, les maquilleurs, les artistes ou les invités. C’est toujours enrichissant de participer à un évènement mais un évènement si marquant de la vie bruxellois l’est en nombreux points.

Ken, Rachel et Marco sont sur un bateau … mais personne ne tombe à l’eau (en tout cas tout de suite). Le marin qui leur a loué le bateau leur a dit de faire attention, ils vont vogué dans la partie légendaire de la Méditerranée où sévissaient les terribles sirènes antiques. Pourtant quand ils recevront un appel de détresse d’une île a priori déserte, ils vont écouter leur grand cœur et pas les fariboles des gens du pays. Ils trouvent un homme aux abois et finalement mort qui ne leur apprend rien.

Plus que la « trajectoire d’un écrivain », ce livre est l’histoire d’une hantise. Comment le désir de Daniel Keyes de devenir un écrivain s’est mué en une obsession autour de son premier texte important, cette nouvelle merveilleuse devenue ensuite roman, film, etc. Au point de faire apparaître l’auteur comme un monomaniaque, puisque ses souvenirs semblent tourner exclusivement autour de la création, des réécritures (passage au roman, film) et du succès de cette nouvelle qui a rendu Daniel Keyes célèbre : Des Fleurs pour Algernon.

Neuf nouvelles dans ce recueil avec au programme :  Loup d’aveugle (Patricia Briggs)  La dernière tournée (Jim Butcher)  Cadavre exquis (Rachel Caine)  Les jeux sont faits (Karen Chance)  L’oeil doré d’Hécate (Patricia N. Elrod)  Bacon (Charlaine Harris)  La marque des morts (Faith Hunter)  La Rouquine (Caitlin Kittredge)

Anna a osé appelé le marrok et voilà qu’il envoie sur place un loup qu’elle doit accueillir. Comme si Anna avait besoin qu’un autre loup vienne la commander... Louve soumise elle est, voilà ce qu’on lui martèle depuis sa transformation. Alors louve soumise, elle essaye de l’être mais certaines choses ne passent pas.

Philippe-Aubert Côté est “un des auteurs les plus intéressants de la relève de la science-fiction” nous dit Joël Champetier dans son éditorial. Effectivement, nous l’avions déjà remarqué dans le n°168 avec deux textes, l’un purement fantastique, Sa Vie au bout des pinceaux, et un second, Le Premier de sa lignée, authentiquement SF lui, sorte de polar se déroulant dans un monde peuplé d’hommes-animaux.

Banal. Vincent Lamoul est un banal célibataire de 40 ans, dont la carrière de comptable est synonyme de calme plat. Mais en ce jour il prend une décision qui sort de l’ordinaire : il va descendre cet escalier, dont les marches mènent peut être en Enfer.

On croyait tous que la bombe atomique sonnerait la fin du monde. Manque de pot, ce ne sera ni elle, ni le réchauffement climatique qui auront raison de l’espèce humaine. Ce sera notre manque de libido. Et oui ! Au 23ème siècle, les Humains pratiquent tellement peu le sexe que leur natalité tombe à zéro. Heureusement, une ONG nous sauvera tous. EROSGEN, une multinationale qui n’hésitera pas à mélanger ADN humain et ADN animal pour redonner une folle envie de sexe aux Hommes.