Critiques

Solaris n°177

Si le précédent numéro de la revue canadienne était essentiellement tourné vers la SF, celui-ci est délibérément fantastique. Les nouvelles sont au nombre de neuf et, partant, plus brèves. Malheureusement, aucune n’atteint la densité des trois retenues dans le n° 176. Certaines penchent vers le gore, tel le conte de Noël initial de Frédéric Durand ou Question d’équilibre de Claude Bolduc, d’autres mêlent poésie et onirisme comme Ombres jumelles d’Ariane Gélinas ou La Plage de Sylvain Johnson.

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Journal de Stefan T1 (Le)

Ben pour une fois je vais faire court et sans résumé. Voilà l’exemple même d’une mauvaise compromission. Les livres sont une réussite, la série télé s’en inspire et en vide une partie de l’essence, notamment en faisant de Catherine, la vampire Renaissance italienne, une Sudiste de la guerre de Sécession. Et voilà qu’on nous vend un livre qui n’est que la synthèse des inventions de la série télé sur Catherine. Bref, sans grand intérêt et même totalement inutile pour les amateurs des livres. Ou comment surfer sur un succès pour faire de l’argent.

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Vampire kisses

Dullsville est une petite ville américaine, morne et sans animation. Raven a 16 ans et s’ennuie mortellement, elle qui depuis sa plus tendre enfance rêve de vampires. Son attirance pour la nuit et ses vêtements gothiques suffisent alors à faire d’elle l’originale du lycée et même au sein du foyer familial.

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Déchronologue (Le)

L’histoire d’un boucanier pas comme les autres, qui sévit dans les Caraïbes. Si l’histoire a déjà été racontée ici, la sortie en poche du Déchronologue permet de revenir sur ce livre qui a reçu de nombreuses récompenses, dont le prix Utopiales, le Prix Bob Morane et le Grand Prix de l’Imaginaire. Et à juste titre. La construction déstructurée est en effet surprenante et peut se révéler complexe à suivre, l’auteur suivant trois entrées temporelles différentes. Mais cette composition ajoute beaucoup au roman, qu’une présentation linéaire aurait sans doute rendue moins efficace.

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Narcogenèse

Cette histoire de famille maudite dans un domaine provincial, de malédiction centenaire qui atteint les garçons et qu’une petite fille parviendra à lever, on l’a déjà vue cent fois sous des variantes diverses. Même si elle est agrémentéé d’un cercle vicieux temporel qui gagnerait à être complètement traité, même si, comme trop souvent, le scénario est monté en plusieurs histoires covenantes dont l’enchaînement n’est pas toujours compréhensible.

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Special BIFFF 2011 : Neon Flesh de Paco Cabezas

Parler de et résumer Neon Flesh relève du parcours du combattant, tellement on a devant nous un OVNI déluré. Pour faire au plus simple : Ricky a pour maman une prostituée qui est en prison. Ricky a toujours vécu au milieu des macs, des putes et des travestis. Pour montrer qu’il est un bon garçon et que sa Mama soit fière de lui, il décide de monter avec le mac du coin un bordel avec néons et ces filles de l’Est exploitées. Mais rien n’est facile et le mafioso local n’aime pas qu’on marche sur ses plates-bandes.

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Cytheriae

Cytheriae est la deuxième escale de ce voyage dans l’archipel des Numinées auquel Charlotte Bousquet nous a conviés avec Arachnae. L’histoire de ce roman se déroule quelques années après celle du premier et l’évolution du monde que nous avons vu s’amorcer à Arachnae est connue à Cytheriae et a provoqué, de la part de la reine de l’île et de ses Moires, un raidissement, une volonté de conservatisme, alors que l’évolution d’Arachnae et la peste qui a éclaté à Matricia leur apparaissent comme des menaces à contrer à tout prix, fut-ce à celui de la vie de leurs sujets.

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Special BIFFF 2011 : The Ward de John Carpenter

Le nouveau Carpenter est là ! Les lecteurs de Mad Movies sont aux abois, les fans de films de genre n’en peuvent plus et les amateurs de cinéma s’impatientent. Dix ans que le bonhomme ne nous a pas présenté sa nouvelle péloche. Cette fois-ci, une femme après avoir cramé une baraque et s’être enfuie à travers champs, se fait embarquer par les flics et est internée dans un hôpital psychiatrique. Evidemment rien ne va comme il faut : notre héroïne (Kirsten) en a marre de se tourner les pouces entre quatre murs et les meurtres mystérieux vont commencer à s’enchaîner.

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Thor

Critique super visuelle en PDF ici

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Special BIFFF 2011 : Captifs de Yann Gozlan

Encore une fois, prendre des raccourcis c’est jamais une bonne idée. Pourtant les protagonistes des films s’obstinent ! C’est encore moins une bonne idée quand on est une équipe médicale dans un pays en guerre (le Kosovo). Surtout qu’après quelques heures de route, le barrage routier n’est plus un simple contrôle, mais un enlèvement en bonne et due forme ! Les trois héros se retrouvent enfermés dans les caves d’un lieu isolé. Ils comprennent vite qu’ils sont une marchandise servant au trafic d’organes humains et que l’espoir d’une demande de rançon, ils peuvent s’asseoir dessus !

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